Kinshasa- La ministre d’Etat, ministre du Genre, famille et enfant, Béatrice Lomeya Atilite s’est dite intéressée par la qualité des exposés sur les engagements des Etats à reconnaitre davantage les droits des femmes, l’égalité du genre et l’élimination des violences basées sur le genre, présentés au Sommet 25 de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) tenu le week end à Nairobi, au Kenya.
Le communiqué du ministère du Genre parvenu lundi à l’ACP, note que ces interventions ont également pris en compte de diverses mesures à prendre pour mettre fin notamment aux grossesses précoces et aux mariages des filles.
Selon la source, Mme Lomeya a, au cours de son intervention, fait savoir que les questions sur le genre ne sont par mises de coté, soulignant que « les Nations se retrouvent à ces assises pour évaluer les efforts fournis par rapport à l’égalité du genre, et voir si les Etats ont effectivement respecter les droits des femmes et les ont mises à contribution dans des instances de prise des décisions ainsi que pour parler de leur santé sexuelle et de reproduction.
Cette conférence¸ indique la source, avait pour objectif d’estimer la réalisation des engagements aux respects des droits de l’homme et la mise en place des conditions permettant le bien-être des humains sur toute l’étendue de la terre.
Tenus 25 ans après la conférence du Caire en Egypte en 1994, ces travaux organisés par le gouvernement Kenya, avec l’appui du Danemark et du Fonds des Nation Unis pour la population, ont été rehaussés de la présence de la délégation congolaise conduite par le vice-premier ministre, ministre du Plan, Elysée Munembwe.