Dakar, 16 déc (APS) – La promotion des exportations peut fortement contribuer à booster le développement de l’agrobusiness au Sénégal, a soutenu, jeudi, le directeur de la facilitation à l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX), Alioune Diop.
’’Les exportations peuvent constituer un levier de développement de l’agrobusiness et du développement économique et social’’, a-t-il déclaré.
Alioune Diop s’exprimait à l’occasion d’un forum scientifique sur la problématique des opportunités commerciales et accès aux marchés pour la promotion de l’agrobusiness, pour un développement économique et social durable, organisé en marge de la 29e édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK).
Pour ce faire, ’’il importe d’accompagner les entreprises dans la production, mais également la conservation, afin d’obtenir des produits de qualité de qualité pour conquérir davantage le marché international », a préconisé M. Diop.
A ce propos, il a relevé qu’au ’’31 décembre 2020, la valeur des exportations s’est établie à 1936 milliards de francs CFA contre 1985 milliards pour la même période en 2019, soit une diminution de 2,5% ».
’’Au cours de la période 2015-2019, les importations ont globalement évolué, passant de 3032 milliards de francs CFA en 2015 à 4229 milliards de francs CFA, soit un taux d’accroissement moyen annuel de 8,9%, conduisant à un engagement du déficit de la balance commerciale des biens qui est passée de 1690 milliards à 2207 milliards de francs CFA », a-t-il expliqué.
Ces chiffres traduisent, ’’la forte dépendance du pays au reste du monde’’, a-t-il ajouté, préconisant ’’une meilleure adéquation entre l’offre et la production’’ afin d’y remédier.
C’est fort de constat que le gouvernement, ’’soucieux de faire des exportations un levier de développement économique’’, a récemment mis à jour, le document stratégique de développement des expositions (STRADEX), a-t-il fait savoir.
Selon lui, il vise à « améliorer l’environnement des affaires’’ et permettre à l’ASAPEX de multiplier les exportations, au moins, 2,5% par an, d’ici à l’horizon 2035 ».