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LA QUESTION DE L’EMERGENCE DES PAYS AFRICAINS AU CENTRE D’UNE CONFERENCE-DEBAT


  27 Juillet      285        Evénements (534),

 

Lomé, 27 juil. (ATOP) – L’Institut pédagogique religieuse Saint Paul (ISP) de Lomé en partenariat avec la Fondation Hanns Seidel, a organisé une conférence-débat axée sur le thème « Nos pays sont-ils en voie d’émergence », le samedi 25 juillet à Lomé.
L´objectif est de contribuer à l´amélioration des connaissances et à l’accroissement de la culture générale sur le sujet de l’émergence et de ses implications. Il s’agit aussi de renforcer les capacités du citoyen togolais comme prévu dans l’axe 3 du PND, qui a pour vocation première de renforcer les capacités institutionnelles et humaines appropriées pour relever les défis de développement. Il a été question de faire du togolais le premier acteur et le premier bénéficiaire du développement du pays.
La conférence a été animée par M. Magloire Mawulé Kuakuvi, docteur en philosophie ; M. Anumu Edem Ketoglo, économiste, conseiller aux Affaires économiques du ministre de l’Economie et des Finances et M. Alphonse Annassan Ameganvi, consultant.

D’après M. Kuakuvi, un pays émergent est un pays qui a enclenché un processus sur les plans économique et social, pour relever le niveau de vie de ses habitants. On y évoque des taux de croissance économique en hausse, de l’expansion, la diminution du chômage. Selon lui, le pays qui sort du sous-développement a le statut d’un pays qui est à la périphérie des pays développés ou émergents.

L’orateur a relevé quatre principaux pays émergents à savoir, Brésil, Russie, Inde et Chine, (BRIC), qui sont susceptibles de jouer un rôle de premier plan dans l’économie mondiale dans un futur plus ou moins proche. Dr Kuakuvi a, à cet effet, cité les caractéristiques de ces pays notamment, une croissance économique rapide, l’industrialisation et l’urbanisation, une population jeune et une croissance notable de la classe moyenne. A ses dires, quand on prend ces pays BRIC un à un, et qu’on les analyse avec des critères de philosophe et non d’économiste, on y détecte des inégalités sociales, violations de droits de l’homme, pollution, pauvreté voire de l’endettement.

Des problèmes d’éthique, de morale, doivent être posés surtout si on tient compte de la corruption. « Le développement ne se réduit pas à la croissance économique, mais l’économie joue un rôle déterminant dans le développement. Il faut se demander s’il y a une juste redistribution des fruits de la croissance économique », a laissé entendre M. Kuakuvi.
Pour finir, il a relevé qu’on évoque rarement la santé, mais tout le monde a vu l’impact de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) sur tous les domaines de la vie sociale des pays, y compris leur vie économique.

M. Ketoglo a montré la contribution de différentes régions à la production de la richesse mondiale et voir quels sont les éléments l’Afrique pourrait en tirer pour son propre développement. L’intervention de M. Ameganvi a été un compte rendu de lecture de trois ouvrages à savoir ; « Envol de l’épervier : le défi de l’émergence togolaise » ; « Urgence africaine » et « Afrique entre puissance et vulnérabilité » ; ouvrages produits par deux éminents économistes dont Prof. Kako Nubukpo.
Le recteur de l’ISP, Père Jean Prosper Agbagnon, a indiqué que dans la ligne de la doctrine sociale de l’Eglise, la théologie ne cherche pas seulement à élever l’âme vers Dieu, mais elle doit amener également à une prise de conscience des réalités existentielles de l’humain. Il a indiqué que cette conférence est la première d’une série avec une périodicité régulière, bimensuelle dont les thèmes porteront sur des sujets d’ordre sociopolitique, culturel, économique et religieux.

Pour le Professeur Radji Raoufou Pierre, membre du comité d’organisation, avec l’émergence des pays de l’Asie et de l’Amérique latine, les débats deviennent récurrents et on se demande « pourquoi les Etats du continent africain n’arrivent-ils pas à décoller sur le plan économique, technologique, culturel, sanitaire et même de l’éducation ?». Pour lui, il est aisé de constater, qu’aussi bien du point de vue terminologique que par rapport au fond du sujet, que certaines connaissances de base relatives aux concepts et problématiques abordés échappent au citoyen togolais lambda.

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