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La saison de pluie met à nu le sous équipement de la ville


  21 Juillet      49        Infrastructure (727),

 

Niamey, 21 juillet (ANP) – Enchérissement des courses, isolement de certains quartiers, supplices au quotidien pour se déplacer, stagnation d’eau, etc, la saison de pluies en cours met à nu le sous équipement de Niamey en ouvrage de drainage, constate-t-on.
Le déficit en infrastructure est davantage accentué dans les nouveaux quartiers et certaines zones ou le réseau routier est quasi existant ou se résume à des voies sommaire ou latéritique

Dans ces parties de ville, le déplacement met en rude épreuve les engins et le portefeuille : l’état de route expose les véhicules à des pannes fréquentes et les taxis qui s’aventurent demandent de prix forts pour les multiples risques…

La capitale nigérienne a récemment bénéficié de la construction des routes bitumées nouvelles ou réhabilitées et de tronçons chargés en latérite.

Mais le manque de suivi et l’absence des canaux d’évacuation des eaux créent les conditions d’une détérioration continue des routes et l’impraticabilité de certains axes, se plaigne –t-on.

Des zones comme Tallage ou Bassora, Est sont emblématiques de cette situation.

La voie dite d’accès au quartier Bassora, en passant à côté de la Ceinture Verte, est certes régulièrement rechargée chaque année mais les nids des poules apparaissent et en saison de pluie, ils se remplissent d’eau si la route ne se transforme pas en un déversoir.

Cet éternel manège rend le trafic très difficile aux usagers.

Monsieur Razak témoigne : « C’est très difficile à cette période de rejoindre le quartier Talladjé au quartier Bassora via cette voie. Elle est tout simplement impraticable. Permettez-moi l’expression, il y a partout des petits marigots sur cette voie ».

Selon lui, « ce problème est imputable au manque de caniveaux qui sont censés évacuer ces eaux qui stagnent ici », a-t-il soutenu.

Pour M. Habib’’ vous me voyez garé ici, cette route vient de me bousiller le cardan de ma voiture, je suis dans l’attente de mon mécanicien pour voir comment régler sa’’.

Il a ensuite ajouté ’’ même les quartiers chics sont jonchés par les eaux de pluie en ce moment, le manque d’assainissement et encore nous la population n’accompagne pas les autorités dans les tâches de l’entretien de ces routes’’.

‘’ Nous prions les autorités de bien vouloir nous arranger les routes’’.

Pas loin du quartier Talladjé, les habitants du quartier Bassora vivent aussi le même calvaire d’impraticabilité des voies.

M. Souleymane Abdou, un habitant de ce quartier pas loin du camp Bassora, confie à l’ANP que pendant la saison des pluies ‘’ les rues sont strictement impraticables avec la stagnation des eaux qui engendre le problème de la voirie et malgré les latérites sur les axes ‘’

‘’ Le manque de caniveaux provoque des inondations dans les maisons, surtout quand la pluie tombe la nuit, on a tout le problème du monde concernant l’évacuation des eaux. Chaque ménage ne se soucie que de la devanture de sa maison ‘’, a-t-il expliqué.

‘’ Mis à part les désagréments, en termes d’ eaux stagnantes, les moustiques qui viennent s’installer ajoutent au calvaire des ménages avec notamment les risques liés au paludisme surtout des enfants ‘’, a-t-il ajouté.

A quelques kilomètres de là, du rond point Arène en allant vers 2 chevaux garage, ces usager et habitant décrit aussi ces supplices liés à la saison des pluies.

M. Abdoul Kader, un habitant, explique sa situation du quartier.

‘’On vit ce problème depuis un (1) an maintenant, On vit le pire calvaire, l’eau stagne à la devanture de ma maison, pour avoir un passage on est obligé de poser des briques pour les piétons, cette eau ne s’évacue pas, parce que le passage a été bloqué , du coup l’eau reste comme ça jusqu’à ce qu’elle devienne verte, créent un abri pour les moustiques ’’, confie-t-il.

La desserte de certains quartiers pose problème.

Un conducteur de taxi témoigne :’ il m’arrive de refuser des passagers habitant dans quelques quartiers, comme Karam Karam de derrière ceg2, lazaret, Bassora, …, et si la personne insiste je double, voire même triple le prix du trajet, la décision appartient aux clients de monter ou pas’’

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