Conakry, 19 juil (AGP)- Le Réseau guinéen des Parlementaires pour la Population et le Développement, en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), a eu une séance de travail, mardi, 17 juillet 2018, avec les acteurs à la base à Gueckédou, autour de la situation sanitaire dans la préfecture, rapporte le correspondant de l’AGP dans la localité.
Il a été révélé, que «pour le premier semestre 2018, le District sanitaire de Gueckédou a enregistré 20 cas de mortalité maternelle contre 08 au premier semestre 2017 et 18 cas de mortalité néonatale contre 23 à la même période de l’année 2017.
L’activité s’inscrit dans le cadre de la tenue des Journées décentralisées du Parlement en faveur de la promotion de la Planification Familiale (PF) et de la Santé de la Reproduction (SR).
A l’actif de cette journée de travail, il a été question pour les honorables députés, les représentants de l’UNFPA et les acteurs locaux, de jeter un regard critique sur la situation sanitaire de la préfecture en matière de pratique de la reproduction.
A l’occasion, le représentant résidant de l’UNFPA en Guinée Forestière, Kissi Kéita n’a pas occulté son indignation, du fait que des femmes continuent à perdre leur vie en donnant la vie.
Il a déploré, le fait que la mortalité maternelle et néonatale reste toujours élevée dans les communautés, ce malgré les efforts consentis par le gouvernement guinéen et ses partenaires pour éradiquer ce fléau.
Les participants à la rencontre ont suivi une projection, en vue de renforcer leurs connaissances sur la SR, la PF, la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant pendant la grossesse et les Mutilations Génitales Féminines (MGF).
Ainsi, à chaque groupe d’acteurs, il a été demandé de s’impliquer activement, en vue d’apporter les solutions qui s’imposent. Un projet de plaidoyer a été projeté aux membres du gouvernement par le lien des parlementaires.