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La stratégie « Mettre fin à la Tuberculose d’ici 2030 » reste la seule arme de la RDC contre cette maladie


  24 Mars      192        Santé (15315),

 

Kinshasa, 24 mars 2019 (ACP).- La principale arme dont dispose aujourd’hui la RDC contre la tuberculose est la stratégie «Mettre fin à la Tuberculose (TB) d’ici 2030» recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a déclaré dimanche à Kinshasa le ministre de la Santé, le Dr Oly Ilunga Kalenga qui était accompagnée de la députée nationale Maguy Rwakabuba, lors de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la tuberculose 2019 à la Place Sainte Thérèse de N’djili.

Les principales composantes de cette stratégie, a-t-il indiqué, ont été intégrées dans le Plan National Stratégique de Développement Sanitaire (PNDS 2019-2022). Lorsqu’elle est bien appliquée, a soutenu le ministre de la Santé, cette stratégie, selon le ministre de la Santé a déjà démontré qu’elle permet de guérir des malades, de sauver des vies, d’empêcher la propagation de la pharmaco résistance et la recrudescence de la maladie.

Elle s’appuie sur plus de 1966 Centres de Santé de Dépistage et de Traitement (CSDT) qui interviennent dans la sélection primaire des personnes présumées porteurs du bacille de la tuberculose et dans le suivi des malades sous traitement. «Les Cliniques mobiles et les Centres de Santé du pays sont également de plus en plus impliqués dans le dépistage à travers la fixation des lames ou l’envoi des crachats, évitant ainsi aux malades de parcourir des distances importantes pour avoir accès aux CSDT, ce qui permet de nous rapprocher de la couverture universelle sanitaire, cheval de bataille du ministèrere de la Santé», a dit le Dr Oly Ilunga.

Le ministre de la Santé a affirmé que malgré le nombreux efforts réalisés ces dernières années dans le cadre de la lutte contre la Tuberculose, de nouveaux défis restent encore à relever, notamment la co-infection Tuberculose-VIH, la tuberculose multi résistante, la gestion de la tuberculose dans les couches vulnérables, la tuberculose pédiatrique, le dépistage de la TB avec des approches innovantes dans la communauté et les prisons ainsi que l’amélioration du plateau technique du laboratoire national de référence.

Statistiques du village TB

C’est dans ce cadre des défis à relever qu’un dépistage actif, bénévole et gratuit est organisé selon l’approche du «Village TB» dans la communauté et dans les prisons, a indiqué le directeur du Programme national de lutte contre la tuberculose, le Dr Michel Kaswa. « Dans le «village TB» nous organisons les activités en rapport avec la sensibilisation, la mobilisation sociale, la collecte des échantillons et le dépistage actif à l’aide des outils innovants tels que la radiographie digitale, le GeneXpert et la nébulisation », a-t-il dit.

Trois jours durant, le «Village TB» installé à la place Sainte Thérèse de la commune de Ndjili à Kinshasa a procédé au dépistage de la tuberculose, du diabète, de l’hypertension artérielle (HTA) et de la néphrologie.

Ce dépistage a donné les statistiques selon lesquelles sur les 464 rayons X de thorax digitale et numérique réalisées, 143 ont montré des lésions suggestives de TB, dont 33 sont des malades sans signes et deux sont multi résistants.

Pour le diabète, sur 231 personnes dépistées pour la glycémie, la Fondation Ntombwa a démontré que 32% portent des valeurs du diabète sucré tandis que pour l’hypertension artérielle, en deux jours, sur 108 personnes dépistées, 42 ont présenté des chiffres élevés d’hypertension sévère et 15 de l’hypotension.
Pour la néphrologie réalisée par les Cliniques universitaires de Kinshasa, en un jour, il a été prélevé 200 échantillons d’urine par protéinémie et 200 échantillons de sang par urée et créatine pour la recherche de l’insuffisance rénale. Les analyses sont encore en cours. ACP/DNM/JGD/NIG

Six nouveaux cas d’Ebola notifiés samedi au Nord-Kivu

Kinshasa, 24 mars 2019 (ACP).- Six nouveaux cas confirmés au laboratoire de maladie à virus Ebola ont été enregistrés samedi dans la province du Nord-Kivu au Nord-Est de la RDC dont trois à Katwa, un à Butembo, un à Vuhovi et un à Oicha, rapporte le ministère de la Santé dans son bulletin quotidien sur la situation épidémiologique de cette maladie au Nord-Kivu et en Ituri, parvenu dimanche à l’ACP.

Par ailleurs, deux patients ont été guéris,  dont un sorti du CTE de Mangina et un du CTE de Butembo le même samedi. Le ministère de la Santé indique aussi que depuis le début de l’épidémie d’Ebola jusqu’au 23 mars 2019, 625 décès ont été enregistrés au Nord-Est de la RDC, dont  560 décès de cas confirmés et 65 décès de cas probables.

La même source fait savoir que quatre  nouveaux décès de cas confirmés ont été notifiés dans la journée de samedi 23 mars 2019, dont un décès communautaire, c’est-à-dire un décès survenu en dehors d’une structure sanitaire à Oicha et  trois décès  aux centres de traitement d’Ebola (CTE)   de  Butembo (deux décès) et de Mangina (un décès). La personne décédée à Mangina au Nord-Kivu venait de Mandima en Ituri.

Depuis la déclaration de cette épidémie d’Ebola le 01er aout 2018, le cumul de cas est de 999, dont 934 confirmés et 65 probables. Au total, il y a eu 320 personnes guéries. A ce nombre, s’ajoute 220 cas suspects en cours d’investigation.

Les données présentées dans ce tableau sont susceptibles de changer ultérieurement, après investigations approfondies et après redistribution des cas et décès dans leurs zones de santé respectives. La source rappelle que le seul vaccin utilisé dans cette épidémie est le vaccin rVSV-ZEBOV, fabriqué par le groupe pharmaceutique Merck, après approbation du Comité d’Éthique dans sa décision du 19 mai 2018.

En effet, la RDC a déjà vacciné 91.000 personnes parmi lesquelles les prestataires de soins de première ligne, les contacts et les contacts des contacts des malades. Cette épidémie a été déclarée le 1er aout 2018 par le ministre de la Santé, le Dr Oly Ilunga Kalenga, une semaine après la fin de celle qui a sévi de mai à juillet 2018 dans la province de l’Equateur au Nord-Ouest de la RDC, rappelle-t-on.

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