Conakry, 19 juil. (AGP)- Depuis plusieurs mois, les autorités sous-préfectorales et communales de Djonfo dans la préfecture de Labé sont confrontées aux difficultés d’installation de la Direction Sous Préfectorale de la Jeunesse.
Comme indiqué dans une de nos dépêches, la jeunesse de cette sous-préfecture de Djonfo est divisée entre deux factions par rapport à la mise en place de sa direction.
Ces deux camps sont partagés entre le maire et le sous-préfet de Djonfo qui sont à couteaux tirés. C’est pourquoi, jeudi 18 juillet 2019, le sous-préfet a fait parvenir une lettre dans laquelle, il a sollicité l’implication du préfet de Labé dans la résolution du problème des jeunes de la localité de Djonfo. La situation risque de dégénérer à tout moment.
Sur la question, le premier magistrat de la préfecture rend les jeunes responsables de ce problème car, selon lui, « nul ne peut venir gérer la jeunesse de Djonfo à leur place. C’est eux-mêmes qui doivent se gérer entre eux. Et donc aujourd’hui, s’ils étaient unis, on n’allait pas en arriver là.
Maintenant, on va essayer de voir ce qu’il y’a lieu de faire pour résoudre ce problème, » déclare El hadji Safioulaye Bah.
Résoudre ce problème, dit-on, ressemble à une patate chaude pour les autorités de Djonfo. Depuis le début de cette crise, les medias locaux ont du mal à savoir le nœud de la divergence par ce qu’aucune autorité n’accepte d’aller en profondeur dans son intervention. Néanmoins, « Nous allons mobiliser les jeunes, autorités locales et leaders d’opinions pour trouver une solution à ce problème. Nous allons respecter la procédure à suivre pour la nomination d’un DSPJ (directeur sous-préfectoral de la jeunesse). Nous avons géré assez de problème de ce genre à Popodara (sous-préfecture) et autres. Ici aussi, nous trouverons une solution au plus vite que possible par ce que nous, nous ne demandons que la paix», rassure le préfet de Labé.
Selon les sources, les jeunes en conflit ne comptent pas changer d’avis même
si les autorités préfectorales s’impliquent. Il reste à savoir, si la médiation préfectorale va porter fruit.
Affaire à suivre !!!