Johannesburg, 06/10/2022 -(MAP)- L’Afrique du Sud s’engage pleinement à contribuer à atténuer le changement climatique et à soutenir les capacités d’adaptation des communautés et des régions pour renforcer la résilience climatique, a indiqué jeudi la ministre des Forêts, des Pêches et de l’Environnement, Barbara Creecy.
« Le gouvernement sud-africain prône une approche scientifique dans la lutte contre le changement climatique et le renforcement de la résilience des communautés locales », a déclaré Mme Creecy lors de la 11ème Conférence Oppenheimer sur la recherche et la conservation des générations.
Elle a soutenu que le rôle de la recherche scientifique est devenu plus important que jamais en ce qui concerne la promotion de la prise de décision fondée sur des preuves et la recherche de solutions innovantes aux défis existentiels auxquels l’humanité est confrontée.
«Pour garantir une réponse scientifique à la crise climatique, qui est d’une importance capitale pour notre transition juste, nous finançons un large éventail de programmes et d’interventions de recherche, de développement et d’innovation», note-t-elle.
Mme Creecy a relevé à cet égard que le département de tutelle a soumis une mise à jour de la contribution déterminée au niveau national en septembre 2021, qui comprend un objectif d’atténuation beaucoup plus ambitieux.
«Le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution menacent l’environnement dont nous dépendons et affaiblissent nos systèmes économiques et sociaux», a-t-elle déploré, mettant en garde que si ces problèmes ne sont pas traités, les risques seront plus grands pour les générations futures.
Par ailleurs, la ministre a rappelé que l’enquête annuelle sur la perception des risques mondiaux (GRPS), du Forum économique mondial, a identifié l’échec de l’action climatique, les événements météorologiques extrêmes, la perte de biodiversité et l’effondrement des écosystèmes comme étant les principaux risques mondiaux au cours des dix prochaines années.
Une étude récente du cabinet d’études Price waterhouse coopers (PWC) a relevé que l’Afrique du Sud reste l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre au monde et a été classée parmi les moins performantes du G20 en termes d’intensité carbone, suivie de la Chine.