AIP L’ANADER s’engage pour la pérennisation des cantines scolaires AIP Un syndicat de professeurs du secondaire plaide pour l’obtention de primes et des indemnités ANP Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie : Le Comité de gestion reçoit plus de 11.500.000 CFA de contributions AIP Un expert exhorte le gouvernement à investir davantage dans la fintech AIP La deuxième édition du forum sur l’économie circulaire en Afrique prévue en octobre prochain à Abidjan AGP Guinée : Le Syli Espoir jouera son match de barrage qualificatif aux JO Paris 2024 le 09 Mai AGP France : La Guinée construit un immeuble R+6 pour sa représentation diplomatique à Paris MAP Deux civils tués par des hommes armés dans l’Extrême-Nord du Cameroun AGP Guinée : Les nouveaux ministres prêtent serment devant le chef de l’Etat MAP L’interaction entre l’Islam et les sociétés africaines en débat

L’AFRIQUE ÉMET MOINS DE 4% DES GES MAIS SUPPORTE ENTRE 50 ET 70% DES IMPACTS DU CLIMAT (ONG)


  26 Octobre      103        Environnement/Eaux/Forêts (6390),

 

Saly-Portudal (Mbour), 25 oct (APS) – L’Afrique supporte entre 50 et 70% des émissions de gaz à effet de serre, alors qu’elle n’en émet que moins de 4%, a déploré lundi Aly Marie Sagne, président-fondateur de Lumière Synergie pour le Développement (LSD).

’’L’Afrique émet moins de 4% des gaz à effet de serre mais supporte entre 50 et 70% des impacts du climat’’, a-t-il notamment dit.

M. Sagne s’exprimait à Saly-Portudal (Mbour, ouest) où LSD, en partenariat avec Women, une structure basée en Afrique du Sud, a convié six représentants de communautés locales et d’ONG, pour faire entendre la voix des communautés, en prélude de la Cop-26, prévue la semaine prochaine à Glasgow, en Ecosse.

Pendant trois jours, les communautés et les représentants de communautés d’Afrique francophone vont réfléchir sur comment influencer l’agenda du climat, au moins, pour la COP 26 sur le thème : ’’Agir vite : quelles actions à poser dès maintenant ?’’.

’’Malheureusement, lorsqu’il s’agit de prendre des décisions, les communautés, particulièrement les femmes rurales, sont laissées en rade’’, a-t-il dénoncé.

Pour lui, c’est donc important de montrer à la face du monde que les communautés et les femmes en particulier, qui subissent les impacts majeurs des changements climatiques, ont leur voix dans toute décision qui sera prise sur le climat.

Selon Aly Marie Sagne, il y a presque un mois, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié son rapport 2021.

Le maitre-mot de ce document est qu’il faut changer de paradigme en termes de financement des énergies fossiles ou d’adaptation et d’atténuation des changements climatiques.

’’En 2015, à Paris, il était question d’arrêter le réchauffement à moins de 1,5 degré. Si on ne fait rien, ce chiffre pourrait aller à plus 2 degrés chaque année’’, a alerté M. Sagne.

Ce sera ’’extrêmement dommageable’’ pour le réchauffement climatique avec son lot d’impacts : inondations, sécheresses, rareté des ressources en eau, etc., a-t-il estimé, ajoutant qu’il faut ’’agir fortement, rapidement mais durablement’’.

Dans la même catégorie