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L’Afrique perd pour le compte des FFI plus de 80 milliards USD par an (CEA)


  22 Novembre      56        Economie (20987),

 

Libreville, 22/11/2022 (MAP) – L’Afrique perd pour le compte des Flux financiers illicites (FFI), plus de 80 milliards de dollars, soit plus de 5000 milliards de FCFA par an, a souligné le Représentant de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), organe technique des Nations unies, Douglas Kigabo, en mission de cadrage conjointe, à Libreville, avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et la GIZ.

« Le rapport le plus récent que nous avons, estimé les flux financiers illicites annuels en Afrique autour de 80 milliards de dollars par an », a déclaré M. Kigabo lors d’une séance de travail avec les responsables de la Commission gabonaise de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), indiquant, par ailleurs, que cette estimation serait même « sous-évaluée ».

Les multinationales sont, a-t-il poursuivi, le cerveau de cette contrebande financière, expliquant qu’elles « mettent en place des techniques pour ne pas révéler la réalité », d’où l’urgence d’agir pour endiguer ce fléau imputable à ces multinationales à plus de 65%.

La séance de travail a permis à la mission de cadrage conjointe, en plus de de sensibiliser, d’appuyer la CNLCEI par rapport au Plan d’action national du Gabon sur la lutte contre les flux financiers illicites que le pays  s’apprête à mettre en œuvre.

Il s’agissait d’évaluer la pertinence des actions que les parties prenantes devaient se mettre d’accord sur les priorités essentielles et le besoin d’appui financier et technique.

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