Abidjan, 21 fev (AIP)- Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Joseph Séka Séka, a procédé jeudi à son cabinet à Abidjan, au lancement des activités de développement d’un plan stratégique de production agricole durable et de restauration des paysages forestiers pour les régions du Bélier et du Cavally.
M. Séka a expliqué que le secrétariat exécutif permanent de la REDD+, en partenariat avec le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a mobilisé, auprès de la plateforme des Gouverneurs sur le Climat et les Forêts, un financement pour la mise en œuvre de ce projet.
« L’objectif de ce projet est de renforcer les capacités des régions du Bélier et du Cavally dans les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts », a-t-il expliqué.
Il s’agit, particulièrement pour la région du Cavally, de soutenir l’émergence d’un territoire réputé zéro déforestation qui concilie agriculture et préservation des forêts et pour la région du Bélier, contribuer à la restauration du paysage forestier tout en assurant la sécurité alimentaire et la création de revenus supplémentaires pour les communautés rurales, a-t-il ajouté.
Pour le représentant intérimaire de la représentante résidente du PNUD, Jonas Mfouatie, ce projet entend contribuer durablement au bien-être des femmes et des hommes au sein des communautés locales, à la réduction de la pauvreté et vise à promouvoir la création d’emplois et à contribuer à l’autonomisation des femmes.
La première vice-présidente du conseil régional du Cavally, Oulaï Madeleine s’est félicitée de l’appui technique de la REDD+ dans le cadre de ce projet. Le président du conseil régional du Bélier, Yéboué Kouamé Pascal a assuré que sa région s’engage à faire en sorte de bien mener ce projet.
En vue de s’assurer d’un développement durable et résilient face aux changements climatiques, la Côte d’Ivoire s’est engagée en juin 2011 dans le mécanisme international de Réduction des émissions de gaz à effet serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+) avec pour objectif d’atteindre 20% de couverture forestière à l’horizon 2040, rappelle-t-on