Abidjan, 22 fév 2023 (AIP)-Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Kobenan Kouassi Adjoumani a procédé, lundi 20 février 2023, au lancement de la première édition de la campagne rizicole à Abidjan en vue de promouvoir la culture du riz en Côte d’Ivoire.
M.Adjoumani a galvanisé ses équipes à investir le terrain pour booster la production rizicole qui est en déca des attentes.
«Il n’est plus besoin de rester dans nos bureaux climatisés et ne pas suivre ce qui se passe sur le terrain. Il n’est plus question de dire que j’ai été formé et on me demande d’aller au champ. Si on est agronome, c’est au champ qu’il faut partir. Jeunes n’ayez pas honte d’aller au champ », a conseillé le premier responsable de l’agriculture ivoirienne aux étudiants et diplômés dans les filières agricoles.
Le directeur général de la Promotion du riz, Kassoum Karamoko s’est dit confiant que les défis peuvent surmontés dans la filière pour produire une récolte abondante en 2023.
«Nous sommes déterminés à mettre en œuvre des pratiques agricoles durables et à minimiser notre impact sur l’environnement », a-t-il indiqué.
M.Karamoko a relevé que les questions de régulation et de financement de la filière restent cruciales pour la stabilité des activités et du marché souhaitant un cadre réglementaire consensuel inclusif ainsi que des partenariats adéquats afin de soutenir le dynamisme de la filière.
La Côte d’Ivoire a adhéré aux principes de la Coalition pour le développement de la riziculture en Afrique (CARD) pour faire de la riziculture ivoirienne une activité hautement rémunératrice pour le producteur et faire du riz blanchi, un produit compétitif.
Le riz est un élément vital pour la Côte d’Ivoire et pour de nombreuses familles qui en dépendent pour leur subsistance.
La Côte d’Ivoire qui a réalisé en 2022 une production de 1, 703 millions de tonnes de riz paddy et 1, 107 millions de tonnes de riz blanchi continue d’importer entre un million et 1,5 million de tonnes par an pour couvrir les besoins des populations en riz. Ces importations occasionnent des sorties de devises de 300 à 350 milliards de francs CFA, alors que le pays dispose de tous les atouts pour s’auto-suffire.
