Brazzaville, 08 Novembre (ACI) – Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a lancé officiellement, le 7 novembre à Brazzaville, les travaux de l’étude sur l’universalité de l’Internet au Congo, pour permettre au pays d’occuper une place dans la quatrième révolution industrielle.
Ces travaux portent sur l’Intelligence artificielle (Ia), le Big data, la fabrication 3D et sur la Blockchain. Ce lancement concerne également la table ronde sur l’éthique de l’Ia.
Selon lui, l’Internet transforme plusieurs dimensions de la vie, notamment la communication, la politique, la sociabilité, l’identité et la subjectivité, la création culturelle, le travail humain et l’économie.
Poursuivant son propos, M. Ibombo a indiqué que cette étude sera menée par le Pr. Alain Kiyindou. Elle devrait conduire non seulement à faire le point sur le niveau de développement du numérique au Congo, mais aussi à en mesurer les avancées et les fragilités dans toutes les dimensions de la vie.
Dans le cadre de cette étude, M. Ibombo a fait savoir qu’à l’instar de plusieurs pays testés par le protocole de l’Unesco, le Congo sera soumis à l’exercice de 109 indicateurs qui couvrent l’ensemble du domaine du numérique et à celui d’autres indicateurs socio-économiques, dont la protection des enfants, l’inclusion des personnes aux besoins spécifiques, la sécurisation des transactions et le développement des contenus locaux.
Par ailleurs, il a affirmé que l’Unesco et le Congo s’engagent à évaluer la complexité du développement de l’Internet et de son impact, si on tient à l’influencer efficacement pour la réalisation des objectifs de développement durable (Odd).
Aussi, M. Ibombo a rappelé que dans le domaine du numérique, notamment en ce qui concerne le développement des ‶civictechs, agritechs, fintechs″, beaucoup reste encore à faire.
De même, il a souligné les avancées significatives déjà enregistrées au Congo au cours de ces cinq dernières années notamment la bonification de 26 points en l’espace d’une année, au rang des pays qui facilitent l’accès au numérique ; la poursuite de la construction des infrastructures critiques ; la libéralisation du marché de la fibre optique et la mise en place d’un arsenal juridique réglementant le secteur du numérique.
Organisé par l’Unesco, en étroite collaboration avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers, le lancement de cette étude a connu la participation des ministres de l’enseignement général, technique et supérieur.