Luanda, 21/09/2023 -(MAP)- Le gouvernement angolais est déterminé à renforcer les aspects liés à la formation professionnelle et académique afin de lutter contre l’économie informelle, a indiqué le secrétaire d’État à l’Économie, Ivam dos Santos.
« Le manque de formation académique et professionnelle de la plupart des opérateurs informels en Angola affecte négativement le processus de reconversion de l’économie vers le secteur formel », a déclaré M. dos Santos lors du 1er Forum international pour la reconversion de l’économie informelle qui s’est tenu les 19 et 20 septembre à Luanda.
Soulignant que les jeunes et les femmes sont les plus affectés par ce phénomène qui continue d’entraver les efforts de développement dans le pays, il a noté que le gouvernement déploie ses efforts pour remédier au manque de formation académique, financière et numérique.
À cet égard, le responsable a fait savoir le Programme de reconversion de l’économie informelle (PREI) compte privilégier une approche décentralisée qui devrait impliquer davantage les administrations municipales.
« Dans cette deuxième phase du PREI, qui s’étend de 2023 à 2027, le pays doit accorder la priorité à la numérisation », a-t-il signalé, rappelant que les dysfonctionnements qui ont été identifiés depuis le lancement du programme en 2021 seront traités et corrigés.
Le programme vise ainsi à améliorer la vie d’un plus grand nombre de citoyens angolais qui opèrent dans le secteur informel de l’économie, d’une part, et augmenter les recettes fiscales de l’État, de l’autre, a-t-il poursuivi.
Ce forum international qui s’est tenu sous le thème « Reconversion de l’économie informelle: un vecteur de croissance et de viabilité fiscale en Angola », a connu la participation de responsables gouvernementaux, d’hommes d’affaires, de représentants d’organisations internationales et d’experts locaux et étrangers.
Plusieurs sujets ont été à l’ordre du jour, notamment « Les défis de la transition de l’économie informelle », « La durabilité économique dans les pays développés », « Les bonnes pratiques en matière de transition de l’économie informelle », « Le rôle de la communication et de la sensibilisation dans le processus de formalisation » et « L’inclusion financière dans la formalisation économique ».