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L’APS INVITÉE À LABÉLISER LA CRÉDIBILITÉ DE SES INFORMATIONS DANS UN CONTEXTE DE FAKE-NEWS


  6 Décembre      41        Médias (2827),

 

Saly, 6 déc (APS) – Le journaliste Ballé Preira, membre du conseil d’administration de l’APS, invite l’Agence de presse sénégalaise (APS) à ’’labéliser’’ les acquis liés à la crédibilité de ses informations, une manière de tirer son épingle du jeu dans un contexte médiatique marqué par la prolifération des fake-news.

« Il faut labéliser cette information crédible », a dit M. Preira, qui prend part à un séminaire de deux jours ouvert samedi à Saly, en vue de décliner les nouvelles orientations de la future société nationale APS (SN-APS).

L’APS, en tant que média du service public, doit certes s’adapter au contexte technologique actuel, par la diversification de ses contenus, mais elle ne devrait pas pour autant « se disperser », estime Ballé Preira.

L’APS devrait « garder son identité », qui réside essentiellement dans la crédibilité de ses informations, ce qui ne l’empêche en rien d’intégrer les différentes propositions portant sur le meilleur fonctionnement de société nationale SN-APS.

Ballé Preira confirmait ainsi la position du coordonnateur des régions de l’APS, Amadou samba Gaye, qui estime que même s’il faudra que l’organe de presse fasse du son, de la vidéo et de la photo, il devra garder à l’esprit la centralité de son cœur de métier qu’est l’information, qui a fait sa réputation.

Disant ne pas être convaincu par le fact-checking qui, « quelque part », traduit un « échec », puisqu’il intervient après coup, M. Preira opte pour l’anticipation, même s’il est conscient que l’agence ne peut pas empêcher la diffusion des fausses informations.

L’ancien rédacteur en chef et ex-coordonnateur de la rédaction de l’APS, Cheikh Tidiane Ndiaye, a mis en exergue la stature continentale de l’APS, rappelant qu’une enquête avait montré en 2015 que l’APS était l’agence francophone qui totalisait le plus de reprises de ses productions par les médias.

Une kyrielle de recommandations ont été faites dans le rapport d’audit organisationnel commandité par l’APS présenté lors de cet atelier par Aliou Sarr, du Bureau organisation et méthode (BOM).

Parmi ces recommandations, la diversification des contenus dans un contexte de « libéralisation de l’information », l’exploration du volet langue, avec l’introduction de l’espagnol, de l’anglais de l’arabe, en comptant sur les services de traducteurs rapides.

Mame Ngom, un expert de l’économie numérique qui a travaillé à plusieurs réformes au Québec, a évoqué ce « défi stimulant » que constitue l’expérience qu’est en train de vivre l’APS. Il a évoqué la proactivité dont doit faire preuve l’Agence pour s’adapter un monde numérique qui change très vite.

Pour Ballé Preira, l’APS doit tout de même y aller « de manière graduelle », en fonction de ses moyens du moment, afin de ne pas disperser ses forces.

S’il n’a pas remis en cause la nécessité pour l’APS de rechercher des ressources propres, le député Samba Demba Ndiaye, président de la commission communication de l’Assemblée nationale, a noté que l’essentiel de ses moyens doivent provenir de l’Etat, qui détient 100% du capital.

Un moyen de la mettre à l’abri et de la préserver de certaines tentations liées à la recherche de moyens « à tout prix ».

« Le service public que l’APS rend à la nation est plus important que de l’argent », a-t-il soutenu, estimant qu’il ne peut être quantifié.

L’entrée de l’APS dans cette économie numérique en perpétuelle mutation, avec toutes ses exigences, en termes de formation, de moyens, d’organisation, mais également d’appropriation de la réforme par son propre personnel, ont été au cœur des débats de la première journée.

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