Dakar, 27 juin (APS) – L’athlétisme sénégalais est confronté à un problème de moyens, a indiqué ce samedi le président de Fédération sénégalaise d’athlétisme, Sara Oualy, invité de la plateforme de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS).
’’Nous avons réussi à mettre sur pied un groupe d’athlètes qui a bien représenté notre pays dans une compétition de la région 2’’, a-t-il dit soulignant que ces athlètes bénéficient d’un encadrement technique adéquat.
’’Il leur manque surtout un suivi matériel, médical et alimentaire’’, a-t-il relevé, indiquant que les athlètes ayant réussi de bons résultats dans le passé pour le Sénégal, ont eu à bénéficier du soutien constant de l’Etat.
Contrairement au football et au basket qui peuvent avoir des sponsors, l’athlétisme a besoin de soutien pour aller de l’avant, selon le président de la FSA.
’’Il y a 10 ans, l’athlétisme sénégalais bénéficiait d’un fonds de relance d’un montant de 120 millions qui a complètement disparu’’, a-t-il rappelé, soulignant que l’Etat a construit des infrastructures sans équipement pour l’athlétisme.
’’Depuis 2018, l’athlétisme n’a reçu aucun soutien de l’Etat’’, a poursuivi le président Sara Oualy élu en 2018 à la tête de l’instance dirigeante de l’athlétisme national.
Pour la première grande sortie internationale du Sénégal sous son magistère aux championnats d’Afrique à Asaba (Nigeria), la délégation est rentrée bredouille, une première pour la première discipline olympique.
’’Il nous faut des bourses pour nos athlètes, des indemnités pour les entraîneurs et des équipements dans les stades’’, a-t-il plaidé.
Le dossier de relance et de développement a été déposé au ministère de sports et au Comité national olympique et sportif sénégalais mais sans moyen rien ne peut se faire, a soutenu le président de la FSA.
Saluant l’aide de certains sponsors et de World Athletics (l’instance dirigeante de l’athlétisme mondial), il ajoute que cette appui ne permet que la gestion administrative de l’instance dirigeante de la discipline.