BRAZZAVILLE, 18 DEC (ACI) – Le Sénat a approuvé, le 16 décembre à Brazzaville, la loi de finances de l’Etat, exercice 2023, qui fixe le budget à 2.598 milliards 008 millions de Fcfa en recettes et à 2.107 milliards 391 millions de Fcfa en dépenses.
Ce budget dégage un excédent budgétaire de 490 milliards 617 millions de Fcfa destiné à financer une partie du déficit de trésorerie qui est de 1.020 milliards 899 millions de Fcfa, indique le rapport de la commission du Sénat en charge de l’économie et des finances présenté à cette occasion.
Selon ce document, le solde du déficit de trésorerie qui est de moins 530 milliards 282 millions de Fcfa, sera financé par des apports extérieurs.
Pour le ministre délégué au budget, M. Ludovic Ngatsé, ce budget montre l’ambition du gouvernement pour gérer les situations de 2023. Il prend en compte les éventualités de l’évolution de la situation macroéconomique de 2023. «Ce budget est une relance des activités économiques, mais prône aussi le resserrement budgétaire pour maîtriser le déficit», a-t-il dit.
«On relance parce qu’on est passé d’un budget d’investissement de 330 milliards de Fcfa à 476 milliards de Fcfa, donc on a environ 150 milliards de Fcfa de plus, ce qui est important pour l’activité économique», a-t-il souligné.
Poursuivant son propos, M. Ngatsé a dit que le budget qui vient d’être adopté est aussi un budget de maîtrise de la dépense, un budget équilibré et de programme. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement (Pnd) 2022-2026, du programme du Président de la République, M. Denis Sassou N’Guesso, ainsi que des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac).
Intervenant à cette occasion, le président du Sénat, M. Pierre Ngolo, a fait savoir que la préoccupation de cette institution est de convier le gouvernement à l’action efficace dans la mise en œuvre dudit budget, pour que celui-ci apporte des solutions adaptées aux préoccupations de la population.
Aussi, il a demandé aux sénateurs de non seulement contrôler le gouvernement, mais de faire également un contrôle physique.