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LE CNC PREND ’’BONNE NOTE’’ DES RÉSULTATS DU CADRAGE MACROÉCONOMIQUE (COMMUNIQUÉ)


  17 Décembre      44        Economie (20809),

 

Dakar, 17 déc (APS) – Le Conseil national du crédit (CNC) a pris note jeudi des projections de croissance économique du Sénégal attendue les deux prochaines années autour respectivement de 5, 2 % et 6, 7 %, a appris l’APS.

‘’Le Conseil a pris bonne note des résultats du cadrage macroéconomique des années 2021 et 2022 du Sénégal élaboré par la BCEAO. Ils font ressortir des taux de croissance projetés respectivement à 5,2% et 6,7%, après -0,7% en 2020’’, lit-on dans un compte rendu de la trentième réunion du CNC du Sénégal.

Une rencontre tenue ce jeudi par visioconférence, sous la présidence de Monsieur Moussa TOURE, directeur de la Monnaie et du Crédit, membre du Comité de Politique Monétaire (CPM) de la BCEAO, représentant le Ministre des Finances et du Budget, Président statutaire du CNC.

Selon le même document parcouru par l’APS, ‘’le taux d’inflation’’ au Sénégal ‘’serait contenu en dessous de sa cible’’, d’ici à 2022.

Le solde des transactions courantes de la balance des paiements, ‘’devrait se dégrader sur la période de projection, en lien principalement avec l’exécution des dépenses de développement de projets d’exploration et d’exploitation aurifère et d’hydrocarbures.’’, d’après le Conseil.

S’agissant des ‘’crédits à l’économie’’, ils ‘’devraient rebondir en 2021 et 2022, après une forte baisse de leur taux de progression en 2020’’, fait savoir la CNC.

Prenant connaissance de la situation récente du système bancaire et du secteur de la micro finance, le CNC a noté au cours de cette réunion que celle-ci est ‘’marquée par une bonne résilience des établissements de crédit face aux impacts induits par la pandémie de la Covid-19 sur l’activité économique.’’

‘’En revanche, les institutions de micro finance, en dépit d’indicateurs de crédit rassurants, se caractérisent par une forte sensibilité à l’impact de la pandémie’’, selon la même source.

Le Conseil a par ailleurs ‘’relevé que le financement des activités économiques s’est relativement bien maintenu, principalement au profit du secteur public, en liaison avec les mesures de soutien prises par la BCEAO et les Autorités Nationales pour atténuer l’impact de la décélération de la croissance économique sur la clientèle du secteur financier.

Ainsi, indique-t-il, ‘’comparativement à fin décembre 2019, les emplois des établissements de crédit ont progressé de 8,2% à fin octobre 2020 et ceux des institutions de micro finance stagné à fin septembre 2020.

Sur le plan prudentiel, le Conseil a relevé ‘’un impact maîtrisé de la crise sur la conformité, aux normes fixées, des établissements bancaires assujettis et des institutions de micro finance de grande taille.’’

Fort de ce constat, le CNC a ‘’au regard de cette situation et des incertitudes marquées quant à l’évolution de la pandémie COVID-19 ainsi que des risques à la baisse pesant sur l’activité économique’ ’recommandé à ce qu’’’une attention particulière soit accordée, dans les politiques publiques, à la levée des contraintes pouvant entraver les capacités de financement de la relance économique par les établissements de crédit et les institutions de micro finance.

Il a surtout souligné ‘’la nécessité d’accélérer les réformes structurelles, notamment en matière de résolution des contentieux commerciaux, à même de garantir la consolidation du climat des affaires dans les relations entre le secteur financier et sa clientèle.’’

Par ailleurs, examinant les conditions de démarrage de la campagne de commercialisation agricole 2020-2021, présentées par La Banque Agricole (LBA), le CNC a fait part de ses préoccupations, relativement aux informations faisant état de contraintes auxquelles sont confrontées les unités industrielles de transformation des arachides pour collecter des quantités suffisantes de graines.

A cet égard, il a ‘’réitéré ses recommandations, au titre des politiques publiques, afin que la réflexion soit approfondie au sujet d’une fiabilité accrue des estimations de production agricole, du modèle économique de la filière arachidière et de la mise à la disposition de La Banque Agricole (LBA) de moyens adéquats pour le financement de la diversification de la production agricole.’’

Au cours de cette même réunion également, le Conseil a été informé de la décision prise par le Comité de Politique Monétaire de la BCEAO, lors de sa réunion trimestrielle tenue le 02 décembre 2020, de maintenir inchangés le taux d’intérêt minimum de soumission aux opérations d’appels d’offres d’injection de liquidité à 2,00% et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal à 4,00%, niveaux en vigueur depuis le 24 juin 2020.

‘’Le coefficient de réserves obligatoires applicable aux banques de l’Union demeure inchangé à 3,0%’’, selon la même source.

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