MAP Afrique du Sud : Le nouveau projet de loi sur le renseignement vivement critiqué par des ONG MAP Zambie: arrestation du président de la Fédération de football pour blanchiment d’argent AIB Passoré : L’Association des personnes malvoyantes et aveugles fête ses 12 ans d’existence APS SENEGAL-LITTERATURE-EDITION / ”Dans la main de Dieu” d’Annie Coly Sané, récit d’un retour à la vie d’une rescapée APS ETHIOPIE-AFRIQUE-DEVELOPPEMENT / Les pays africains doivent redoubler d’efforts pour éradiquer la pauvreté (ministre) MAP L’Angola place la transition énergétique parmi ses principales priorités (ministre) APS SENEGAL-UNIVERSITES-ORGANISATION / Un séminaire en mi-mai pour “un diagnostic situationnel” et un calendrier académique stable APS SENEGAL-FRANCE-UNIVERSITES / L’UIDT et l’université de Lille veulent former 400 étudiants au commerce des produits agricoles APS SENEGAL-RELIGIONS / “Daaka” de Médina Gounass : Jean Baptiste Tine mobilise les services concernés pour une bonne organisation du pèlerinage ANP Niger : L’ambassadeur de Cuba en fin de mission fait commandeur dans l’ordre du mérite du pays

LE CNG DE LUTTE INVITE LES LUTTEURS À S’ORIENTER VERS LES FORMATIONS PROFESSIONNELLES


  24 Février      72        Sport (12723),

 

Dakar, 24 fév (APS) – Le président du Comité national de gestion (CNG) de la lutte, Alioune Sarr, a invité lundi les lutteurs à s’orienter vers des formations professionnelles ou académiques, ce sport ne pouvant leur garantir à tous un avenir meilleur.
Ils doivent s’initier à la pratique d’autres métiers car ‘’la carrière d’un lutteur est relativement limitée’’ et se poursuit ‘’rarement au-delà de 35 ans’’, a dit M. Sarr lors d’une conférence de presse.
Il a parlé de la nécessité pour les écuries de lutte de réfléchir aux ‘’passerelles’’ qu’il peut y avoir entre la lutte et les autres activités sportives.
Pour y arriver, les écuries peuvent demander aux lutteurs désireux de les rejoindre de leur fournir des diplômes d’études ou des certificats d’aptitude professionnelle, en vue de leur orientation vers des études académiques ou une formation conduisant à l’exercice d’un métier, selon M. Sarr.
Les écuries doivent y penser d’autant plus que certains lutteurs n’arriveront pas au sommet de leur discipline sportive en raison de la configuration actuelle de ce sport de combat, soutient le président du CNG.
Alioune Sarr propose par ailleurs une ‘’redéfinition’’ des critères d’attribution du titre de roi des arènes. ‘’Il faut que la lutte, à l’image de ce qui se fait dans le football ou le basketball, ait le courage de se tourner vers l’organisation d’un tournoi annuel’’, a-t-il dit.
Interrogé sur la rareté des combats pour les poids lourds de la lutte, il a dit que c’est ‘’le résultat d’une flambée des cachets’’ payés aux lutteurs et de la ‘’concurrence déloyale [menée par] certains promoteurs’’.
‘’C’était une bulle qui ne pouvait pas perdurer. On est, aujourd’hui, rattrapé par la réalité.’’
Le président du CNG de lutte invite aussi les acteurs de cette discipline à bannir les ‘’discours violents’’ qui, selon lui, font fuir les sponsors.
‘’La violence n’est pas que physique, elle est aussi comportementale’’, a souligné Alioune Sarr.
Selon lui, 2.037 lutteurs sont actuellement détenteurs d’une licence dans la catégorie de lutte sans frappe. Trente-cinq licences ont été décernées pour la lutte olympique, et 665 pour la lutte avec frappe.
Le nombre d’associations et d’écuries affiliées au CNG s’élève à 154, selon son président.

Dans la même catégorie