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LE COMITÉ DE HAUT NIVEAU CONDAMNE LES INTERFÉRENCES EXTÉRIEURES EN LIBYE


  30 Janvier      70        Politique (25357),

 

Brazzaville, 30 janvier (ACI) – Les membres du comité de haut de l’Union africaine (Ua) sur la Libye ont condamné, le 30 janvier à Brazzaville, la poursuite des interférences extérieures en Libye, au lendemain des engagements pris à Berlin, exacerbant la crise avec les conséquences dramatiques sur la vie des populations.

Dans un communiqué final des travaux de la 8ème réunion de ce comité, les participants ont renouvelé leur appel à tous les acteurs extérieurs pour qu’ils cessent immédiatement toute ingérence dans les affaires intérieures de la Libye, notamment la livraison d’armes et le recrutement des mercenaires qui menacent les intérêts fondamentaux du peuple libyen et ses aspirations légitimes à la paix, à la liberté, à la démocratie et au développement.

Le comité a insisté sur le strict respect de l’embargo décrété par le conseil de sécurité des Nations unies sur les armes en Libye. Il a appelé ce dernier à appliquer les sanctions prévues en cas de violation.

Il a condamné très vivement les activités terroristes, l’emploi des combattants étrangers et le recours aux mercenaires, ainsi que toute facilitation de transit, de transport ou de recrutements illégaux en violation de la convention de l’organisation de l’Unité africaine (Ua) sur l’utilisation du mercenariat en Afrique, adopté en juillet 1977.

Les membres du comité ont exprimé leurs préoccupations du niveau sans précédent de la circulation d’armes sophistiquées en Libye, situation qui aggrave le conflit et menace la paix et la sécurité des pays voisins.

Par ailleurs, ils ont appelé la commission de l’Ua à veiller à la mise en œuvre des mécanismes de lutte contre la criminalité et le terroriste transfrontalier par les Etats membres.

Le comité de haut niveau sur la crise libyenne a également condamné fermement la poursuite des combats à Tripoli et dans ses environs. Il a réitéré l’urgence d’un cessez-le-feu complet et effectif accompagné d’un mécanisme de surveillance, dans lequel l’Ua sera associée. A cet effet, le comité a appelé les Etats membres de l’Ua à déployer des observateurs militaires, une fois les conditions réunies, pour participer au mécanisme de surveillance du cessez-le-feu, et être en lien avec les parties libyennes.

Préoccupée par la situation humanitaire en Libye, le comité a appelé à la protection des migrants africains détenus et retenus en Libye, utilisés comme combattants et boucliers humains. A ce propos, il a demandé des facilités pour leur rapatriement dans leurs pays d’origine.

Le comité a appelé à la mobilisation de l’aide humanitaire en faveur des populations vulnérables, des réfugiés et des déplacés internes, tout en lançant également l’appel aux parties belligérantes à respecter le droit international humanitaire, notamment par la sécurisation des hôpitaux, des écoles et la facilitation de l’acheminement de l’aide.

En outre, il a souligné le principe de la souveraineté permanente des peuples sur leurs ressources naturelles et réaffirmé que celles-ci sont la propriété du peuple libyen. Ainsi, il a appelé à la réouverture des terminaux pétroliers, en vue de permettre au peuple libyen de profiter pleinement de ces ressources.

Aussi, il a rappelé que les installations portuaires et aéroportuaires civiles doivent être mises au service des citoyens libyens et placées en dehors de toutes les activités militaires qui mettent en péril la vie des civils ou les empêchent de bénéficier des services de ces installations.

Le comité a décidé de préparer et de tenir la conférence inter libyenne de réconciliation, conformément aux décisions pertinentes de l’Ua, en concertation avec les pays voisins et les Nations unies. Il a aussi décidé de créer une commission préparatoire inclusive de ladite conférence. «Celle-ci doit être ouverte à toutes les parties prenantes libyennes, y compris les chefs de tribus, les femmes, les jeunes et toutes les autres forces politiques et sociales, afin de promouvoir une solution durable et complète à ce conflit», indique le communiqué final des travaux.

A cet effet, une feuille de route a été adoptée, fixant les principales étapes de ce processus, notamment la création de la commission préparatoire du forum, l’élaboration du calendrier de ces réunions et l’esquisse des ressources financières requises pour le succès de l’ensemble des missions.

Tout en saluant les conclusions de la réunion de Berlin, le comité a rappelé le rôle clé des libyens eux-mêmes dans la recherche d’une solution durable au conflit, et la nécessité qui leur incombe de s’approprier le processus pour mettre fin à la crise. Il a rejeté l’option militaire et s’est prononcé clairement pour une solution politique négociée.

Le comité a exprimé sa gratitude à son président, M. Denis Sassou-N’Guesso, Président de la république du Congo, pour son leadership et ses efforts inlassables dans la recherche d’une solution durable à la crise Libyenne.

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