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Le Congo, porte-parole de l’Afrique à la Cop26 de Glasgow


  23 Octobre      102        Environnement/Eaux/Forêts (6382),

 

Brazzaville, 23 Octobre (ACI) – La République du Congo sera le porte-parole de toute l’Afrique à la Cop26 prévue du 31 octobre au 12 novembre prochain à Glasgow, en Ecosse, sur les questions relatives au développement durable, a annoncé la ministre de l’Environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Mme Arlette Soudan Nonault.

Elle a fait cette annonce lors d’un atelier de restitution de l’enquête auprès des populations sur le dérèglement climatique au Congo. Selon elle, ce choix découle du fait que le pays a abrité le Forum régional africain pour le développement durable, du 1er au 4 mars dernier.

Intervenant sur le thème «Présentation des priorités climatiques du Congo et du bassin du Congo», elle a fait savoir que le Congo avait exprimé son ambition de réduire ses émissions de CO2 de 48% en 2025 et de 54% en 2035, lors de la Cop21 de Paris. Dans sa Contribution déterminée au niveau national (Cdn) et révisée avant son adoption en Conseil des ministres, le Congo compte rehausser une fois de plus ses ambitions avec la prise en compte d’autres secteurs émetteurs de gaz à effet de serre.

Cependant, a ajouté Mme Soudan-Nonault, afin de permettre au Congo de renforcer ses actions climatiques pour la mise en œuvre de ses obligations dans le cadre de l’Accord de Paris sur le Climat, le soutien de la communauté internationale est plus que jamais nécessaire, car il s’agit en premier lieu de préserver les tourbières de la Cuvette centrale du bassin du Congo.

En effet, ces tourbières, mises en évidence par les chercheurs de l’Université de Leeds du Royaume Unis et de l’Université Marien Ngouabi (Umng) du Congo, couvrent une superficie de 145.000 Km2 et séquestrent près de 30 milliards de tonnes de carbone, ce qui représente 3 ans d’émissions de gaz à effet de serre de la planète.

Poursuivant son propos, Mme  Soudan Nonault a dit que les chefs d’Etat et de gouvernements africains avaient décidé de créer, le 16 novembre 2016 à Marrakech au Maroc, en marge de la Cop22, trois commissions pour concilier la lutte contre les changements climatiques et le développement économique pour l’émergence de l’Afrique. Cette orientation a été entérinée par une décision adoptée lors de la 28ème session des chefs d’Etat tenue les 30 et 31 janvier 2017 à Addis-Abeba, Ethiopie.

C’est ainsi qu’en marge de la Cop22 à Marrakech, a-t-elle rappelé, le Président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso, avait proposé la création du Fonds bleu pour le bassin du Congo, avec pour objectif de mobiliser les ressources nécessaires auprès des Etats, des contributeurs et des investisseurs, en vue du financement de la mise en œuvre des programmes et projets concourant au développement durable et à la promotion de l’économie bleue.

L’étude de préfiguration du Fonds bleu est arrivée à son terme. Elle comporte un pipeline de plus de 254 projets issus des Cdn des différents Etats, avec un plan d’investissement de près de 8 milliards de dollars, examiné et validé par les ministres de la Commission climat du bassin du Congo.

Intervenant à cette occasion,  la présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Mme Emilienne Raoul, a fait savoir que cette institution à la lourde charge de protéger l’environnement, car le développement humain intégral en dépend.

Cet atelier de restitution a été organisé pour présenter les résultats du projet sur l’action climatique, dont les activités comprennent un forum digital, des focus group, des entretiens individuels, un sondage  et l’identification des mécanismes adaptés pour intégrer la voix des citoyens africains et leurs priorités dans le débat international, notamment la prochaine Cop26.

Le bassin du Congo est composé de 16 pays, entre autres la République démocratique du Congo (Rdc), le Cameroun, le Gabon, la Zambie, la Guinée équatoriale, le Tchad et  le Rwanda.

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