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Le constitutionnalisme angolais conditionné par la paix et la réconciliation (Vice-président)


  4 Février      19        Politique (25167),

 

Luanda, 04/02/2021 -(MAP)- Les 45 ans de constitutionnalisme angolais étaient conditionnés par le conflit armé, qui a pris fin en 2002, et par la recherche de la paix et de la réconciliation nationale, a affirmé mercredi le vice-président de l’Angola, Bornito de Sousa.

Dans une communication sur le thème «Les 45 ans du constitutionnalisme angolais» prononcée à l’ouverture à Luanda du 1er Congrès de droit international, M. De Sousa a indiqué que l’élaboration des lois constitutionnelles de 1975 à 1992 a enregistré une période caractérisée par l’intervention pertinente des organes de l’Etat et du MPLA, alors parti unique.

Il a estimé, à ce propos, que la Loi constitutionnelle de 1991, puis son développement en 1992, représente une rupture constitutionnelle avec le modèle qui caractérisait la Loi constitutionnelle de 1975.

Dans sa présentation, le vice-président a rappelé que les «questions les plus complexes» débattues, dans le cadre de l’actuelle Constitution (2010), étaient les principes de la laïcité de l’État, la notion de mariage, la propriété des terres et le droit de vote des ressortissants à l’étranger.

Parmi les thèmes complexes, il a également cité le caractère officiel des langues nationales, les symboles nationaux, le système de gouvernement et le modèle pour l’élection du Président de la République.

Il a de même souligné que la troisième République, avec l’entrée en vigueur de la Constitution de 2010, proclamait le sens de la paix, de la démocratie, de l’État de droit, de la bonne gouvernance et de la régularité électorale.

Selon M. De Sousa, les systèmes constitutionnels classiques de gouvernement (parlementarisme et semi-présidentialisme) étaient, au départ, également considérés comme atypiques et encore aujourd’hui ils ont des limites et des imperfections.

Le Congrès national du droit constitutionnel, qui se tiendra jusqu’au vendredi, rassemble des constitutionnalistes, des professeurs, des députés et plusieurs autres personnalités.

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