Dakar, 30 oct (APS) – Le développement des nouvelles technologies de
l’information et de la communication ’’est une opportunité » pour les
pays en développement de pouvoir prendre eux-mêmes en charge leurs
besoins en offrant des formations de qualité aux jeunes tout en se
positionnant à l’international, a déclaré mercredi à Dakar, Amadou
Moustapha Bâ, directeur général adjoint de l’Ecole centrale
polytechnique d’ingénieurs.
« C’est une opportunité pour nos pays en développement de pouvoir, de
par nous-mêmes, prendre en charge nos besoins dans le domine, en
formant des jeunes de qualité mais aussi en nous positionnant sur
l’international », a notamment indiqué M. Bâ par ailleurs ingénieur
informaticien.
Il s’exprimait en marge des journées portes ouvertes de l’Ecole
centrale polytechnique d’ingénieurs, un établissement privé supérieur
ouvert en septembre 2018 à Dakar.
« Vous savez, l’évolution constante des nouvelles technologies dans le
domaine du numérique, ces dernières années, est extraordinaire. Elle a
permis de rapprocher les pays et elle a aussi permis le partage des
connaissances », a-t-il expliqué.
Il a rappelé qu’avec Internet, les utilisateurs peuvent sur « un simple
clic », envoyer des images, des fichiers, des données partout dans le
monde à plusieurs personnes et en même temps. « C’est ça la nouvelle
technologie numérique », a-t-il relevé.
« Donc, a soutenu le directeur général adjoint de l’Ecole centrale
polytechnique d’ingénieurs, la mondialisation de cette nouvelle
technologie a fait que nous sommes dans une situation où la demande et
l’offre sont telles qu’il faut se positionner pour pouvoir être parmi
les meilleurs. »
« Il faut que nous libérions le potentiel qui existe en chacun de nous
dans nos Etats. Il n’est pas dit que ceux qui sont dans les pays
développés sont meilleurs que nous mêmes si le contexte est
différent », a-t-il ajouté.
Selon lui, si les Etats sous-développés arrivent à mettre leurs jeunes
dans les conditions les meilleures et à libérer les potentiels qui
sont en eux, « nous pourrons faire de ces jeunes de brillants
créateurs, des professionnels qui n’ont rien à envier aux jeunes des
pays développés ».
SG/MD