Brazzaville – Le gouvernement congolais a réaffirmé sa volonté de poursuivre les réformes du système statistique national, en promulguant entre autres la loi no36-2018 du 5 octobre 2018 sur la statistique officielle, a déclaré, la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.
Rendant publique la déclaration du gouvernement à l’occasion de la 29ème journée africaine de la statistique, célébrée le 18 novembre de chaque année, elle a indiqué que le gouvernement a décidé de travailler avec les partenaires intéressés par la question de la migration forcée, notamment le Haut-Commissariat aux réfugiés (Hcr), afin de mieux identifier les réfugiés et les déplacés, dans le but de les associer dans le processus de développement du pays.
A cette occasion, Mme Ebouka-Babackas a signifié que cette collaboration est particulièrement essentielle pour la réussite de la stratégie du gouvernement, intégrant les déplacements forcés dans le Plan national de développement (Pnd) 2018-2022.
En outre, elle a fait savoir que l’Institut national de la statistique, un organe central du système statistique national, s’apprête à réaliser sur l’ensemble du territoire national, dans les tout prochains mois, le dénombrement physique du 5ème recensement général de la population et de l’habitation (Rgph-5).
Placée sous le thème «Tout le monde compte : des statistiques de qualité pour une meilleure gestion des déplacements forcés en Afrique», cette journée vise à sensibiliser le public sur l’importance de la statistique dans tous les aspects de la vie socio-économique, culturelle et environnementale d’une nation, a-t-elle souligné.
Pour elle, le thème de cette année établit la nécessité pour le continent africain de s’engager davantage à remédier au sort difficile de ces citoyens confrontés à une migration non volontaire, en mettent en œuvre des programmes stratégiques et pertinents portés par des statistiques d’excellente qualité.
La journée africaine de la statistique a été instituée en 1990, conjointement par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (Cea) et la Conférence commune des planificateurs, des statisticiens et des démographes africains, a-t-on rappelé.
(ACI)