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Le gouvernement de transition du Mali dénonce une violation des textes et procédures par l’UEMOA


  9 Février      47        Politique (25308),

 

Abidjan, 09 fev 2022 (AIP)- Le gouvernement de la transition malienne indique n’avoir pas été notifié des « sanctions disproportionnées, inhumaines, illégitimes et illégales prises à l’encontre du Mali » par la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) tenue le 09 janvier 2022 à Accra, au Ghana, rapporte l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP).

Dans un communiqué, le gouvernement malien signale que « la Commission de l’UEMOA n’a, jusqu’à ce jour, adressé aucune notification officielle aux Autorités maliennes, et ce malgré les démarches entreprises dans ce sens ».

Le gouvernement du Mali rappelle que « la non notification desdites décisions de sanctions constitue une violation flagrante des textes et procédures qui régissent le fonctionnement de l’UEMOA. « Une décision de cette nature, au-delà de son caractère illégal, ne saurait être opposable à un Etat membre qu’après sa notification officielle », précise le communiqué signé le dimanche 06 février 2022 par le porte-parole du gouvernement, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga.

Selon la même source, les démarches ont été effectuées suivant les notes verbales numéro 008/2022/AMO/BF du 14 janvier 2022 et numéro 012/2022/AMO/BF du 24 janvier 2022, auxquelles s’ajoute la visite du chargé d’Affaires, ad intérim du Mali à Ouagadougou accrédité auprès à la Commission de l’UEMOA « où l’accès aux responsables lui a été refusé malgré son statut de diplomate en poste ».

Bamako rappelle que la situation politique actuelle au Mali est, entre autres, la résultante de la crise sécuritaire dans le Sahel face à laquelle les Forces armées maliennes (FAMa) « sont fortement et pleinement engagées, avec à leurs côtés les partenaires, pour apporter une solution durable ».

Les autorités maliennes invitent instamment l’UEMOA « à se conformer aux règles communautaires et par conséquent à lever, dans un esprit de justice, d’équité et de solidarité ces sanctions inopportunes dont les conséquences socioéconomiques affecteront inéluctablement et durement les populations du Mali et celles de la sous-région ouest-africaine ».

Le gouvernement, tout en renouvelant sa disponibilité pour le dialogue et la concertation, réaffirme « son attachement aux idéaux de l’intégration africaine et dénonce l’instrumentalisation de notre organisation par des acteurs extérieurs à des fins inavouées », conclut le communiqué.

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