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Le Maroc a fait de l’inclusion financière un levier de développement socio-économique (The Parliament magazine)


  21 Novembre      88        Economie (20922),

 

Bruxelles, 21/11/2020 (MAP) – Le Maroc a fait de l’inclusion financière un levier pour favoriser le développement économique et social des femmes, des jeunes, des familles à faible revenu, de la population rurale ainsi que des micro-entreprises durant les 30 dernières années, a indiqué Azzeddine El Mountassir Billah, ancien directeur général de l’Agence nationale de la réglementation des télécommunication (ANRT) dans une tribune sur « The Parliament Magazine ».

La stratégie d’inclusion financière du Maroc a contribué à la transition d’un large pan de l’économie informelle vers l’économie formelle, a souligné M. El Mountassir Billah, notant que cette démarche a commencé au milieu des années 90 avec le lancement de programmes de microcrédit, donnant aux personnes sans compte bancaire un accès aux crédits.

« Cela s’est avéré être un grand succès avec 13 acteurs offrant actuellement des services de microfinance à environ un million de clients actifs avec un encours de crédit d’environ 600 millions d’euros sur des centaines de milliers de nouveaux prêts chaque année », a-t-il expliqué sur les colonnes du magazine européen.

L’ex-directeur général de l’ANRT rappelle que le Maroc a lancé en 2019 une stratégie nationale pour l’inclusion financière visant à améliorer l’accès aux services financiers et à faire passer le taux de pénétration des comptes financiers de 34% à 47% dans la population adulte d’ici cinq ans.

Selon M. El Mountassir Billah, cette stratégie capitalisera sur le succès des services de microfinance et les développera davantage.

Elle accélérera également le développement des services financiers mobiles, en particulier les services de paiement mobile, a-t-il ajouté.

Dans ce sens, M. El Mountassir Billah a mis en avant la conception de l’écosystème de paiement mobile au Maroc lancée en 2016 dans le but d’augmenter l’inclusion financière ainsi que de diminuer la circulation de l’argent liquide, en s’appuyant sur des réseaux de services alternatifs adaptés à la population non bancarisée.

« Grâce aux téléphones mobiles, qui ont une très forte pénétration au Maroc, les services financiers mobiles sont accessibles à la population non bancarisée et ont le potentiel d’accélérer l’inclusion financière. De plus, le paiement par téléphone mobile permet de réduire la circulation des espèces en dématérialisant les dépôts et la collecte d’argent », a-t-il expliqué.

Faisant savoir que l’écosystème marocain du paiement mobile compte désormais plus de 20 acteurs du marché (établissements de paiement) qui ont mis en place des solutions de paiement permettant des encaissements et des retraits, des paiements en point de vente, des transferts d’argent et des paiements de factures, M. El Mountassir Billah a relevé que ces solutions techniques sont interopérables et permettent un traitement en temps réel ainsi des transactions entre les plateformes des différents acteurs.

L’ex-directeur général de l’ANRT a, par ailleurs, passé en revue les différentes mesures mises en place par les autorités marocaines pour promouvoir l’utilisation du paiement mobile, notant qu’il s’agit notamment de procédures d’ouverture numérique pour les comptes plafonnés à 500 € pour améliorer et faciliter l’accès des utilisateurs et les avantages sociaux fournis par le gouvernement à l’aide du système de paiement mobile.

En outre, a-t-il ajouté, des subventions devraient être progressivement accordées sur des comptes financiers mobiles à environ 1,2 million de ménages pour encourager, par exemple, la scolarisation des enfants des zones défavorisées, tandis que des exemptions ont été introduites pour les transactions de paiement mobile sur une période de cinq ans en faveur des petits commerces.

Les sociétés de distribution de biens de consommation ont également été invitées à accepter les paiements mobiles des magasins de détail, tandis que les établissements de paiement ont été sollicités pour développer leur réseau de points d’accès avec l’ambition de livrer 35.000 points de service d’ici cinq ans, a-t-il souligné.

De même, une campagne marketing a été lancée pour promouvoir l’utilisation des services de paiement mobile par le groupement d’intérêt économique regroupant tous les acteurs de l’écosystème du paiement mobile, a-t-il ajouté.

Alors que le Maroc compte actuellement 1,5 million de clients des services de paiement mobile, c’est-à-dire des personnes qui ont ouvert un compte de paiement mobile, M. El Mountassir Billah s’attend à ce que d’ici cinq ans, le nombre de comptes financiers mobiles actifs atteigne les 5 millions. En outre, les dépôts sur ces comptes devraient atteindre 6 milliards d’euros et les flux financiers devraient être d’environ 40 milliards d’euros, a-t-il estimé.

Parmi les services actuellement offerts aux clients, il cite notamment le paiement de factures de services publics qui s’ajoute au transfert d’argent et aux transactions au point de vente, tous livrés via les téléphones portables des clients, soulignant qu’au cours des prochains mois et des années à venir, des services financiers supplémentaires devraient être offerts via les téléphones mobiles par les établissements de paiement.

Et de conclure que le déploiement des services financiers mobiles avec une utilisation intensive des canaux numériques devrait promouvoir l’inclusion financière, réduire l’utilisation de l’argent liquide, et contribuera à ouvrir la voie à un changement d’inclusion sociale en favorisant la transition d’une grande partie de l’économie informelle vers l’économie formelle.

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