Luanda, 18/02/2023 -(MAP)- Le Maroc a réalisé une véritable «révolution agricole» en assurant son autosuffisance alimentaire et en favorisant les exportations des produits agricoles, notamment vers les pays européens, indique le journal angolais «Pungo a Ndongo».
«Outre les bonnes performances du football, où l’on trouve de nombreux stades de qualité, capables d’accueillir des matchs de haut niveau, le Maroc a réalisé d’autres avancées notables dans plusieurs domaines, notamment l’agriculture et l’élevage», souligne la publication dans un article illustré de photos.
Évoquant la visite effectuée au Maroc par des journalistes issus de plus de 30 pays pour s’enquérir de visu des acquis du football et de ses infrastructures modernes et sophistiquées, elle relève qu’ils ont également eu l’occasion de «voir les efforts que déploie le Royaume pour une +révolution agricole+ qui assure les produits alimentaires aux Marocains sans avoir besoin de recourir aux importations».
«Les données disponibles indiquent que l’agriculture est un secteur de grande importance pour le pays, principalement parce qu’il génère de nombreux emplois», explique l’auteur de l’article, rappelant que rien qu’en 2020, les exportations marocaines de produits agricoles et alimentaires ont atteint cinq milliards de dollars, ce qui représente environ 20% des exportations du pays.
Le journal retient que «ceux qui arrivent pour la première fois à Casablanca seront émerveillés par le tapis vert des champs, montrant qu’il y a une production agricole importante, tout comme dans les environs de Rabat, la capitale du pays».
Il ajoute que «les visiteurs ont constaté de visu comment il est possible de transformer la terre, ici où les précipitations sont rares. L’eau disponible est bien rationalisée, alors que les scientifiques du pays étudient constamment les nouveaux moyens pour introduire des plantes plus productives et résistantes à la sécheresse».
Revenant sur les autres étapes du périple, le journaliste angolais estime que c’est à Marrakech que l’on peut observer la capacité de l’homme marocain à faire face au désert. «Des tests sont en cours pour produire des fruits et des tubercules dans cette région désertique, avec des résultats tangibles déjà dans le domaine de la culture de l’olivier pour la production de l’huile d’olive, entre autres», relève-t-il.
Quant à la ville d’Ifrane réputée pour ses températures très basses, poursuit le média, au-delà de la station de ski, des scientifiques expérimentent la culture du coton dans de grands champs.
Côté élevage, le journal angolais indique que les vaches laitières abondent dans les différents endroits visités du Royaume, ce qui fait que la viande, le lait et le fromage avec ses différentes variétés ne manquent pas à table pour les citoyens marocains.
«L’élevage de moutons est un autre atout des Marocains qui ne se privent pas non plus de leur viande saine, en plus de la laine qui peut être utilisée dans l’industrie textile», a-t-il fait constater.
Concernant les infrastructures de transport, le média fait savoir qu’un train à grande vitesse relie Casablanca et Tanger, offrant un voyage agréable qui permet de contempler un paysage plein d’arbres fruitiers comme les avocatiers, dont le Royaume est classé parmi les plus grands producteurs mondiaux.
«Des aéroports de classe mondiale rendent également les Marocains fiers et impressionnent les visiteurs, note-t-il, arguant que dans toutes les villes visitées, il y a un aéroport international qui n’a rien à envier aux pays développés, avec tout le raffinement et le service de sécurité nécessaire.
Par ailleurs, le quotidien angolais relève que l’alliance entre l’agriculture et le tourisme est très forte et visible dans le pays. «Au passage, le visiteur a l’embarras du choix des restaurants, cafés et hôtels, qui abondent dans des villes impeccablement soignées, où les nouveaux bâtiments d’un style architectural unique ne cessent de fleurir», décrit-il.
Il a, dans ce contexte, cité la qualité des services de santé et des infrastructures sportives de pointe, ainsi que l’agriculture fiable et le réseau de transport et des routes en bon état comme des facteurs qui contribuent à l’essor du secteur touristique.
En outre, le journal ajoute que «le secteur de la santé est une autre force pour le Maroc, où il y a une université dédiée juste pour la pharmacie, alors que dans tous les centres urbains visités, il y a à chaque coin de rue une pharmacie, une clinique, un centre de stomatologie, d’ophtalmologie, de cardiologie ou une polyclinique».
«Ce n’est pas un hasard si le Maroc a l’une des espérances de vie les plus élevées du continent, avec une moyenne comprise entre 70 et 94 ans. Le taux de mortalité a fortement baissé de 18% en 1960 à 5,06% en 2020», argue-t-il.
