Lomé, 5 mai (ATOP) – Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche a lancé « les activités de la cartographie des acteurs, des résultats et des besoins en recherche-innovation au Togo » le jeudi 5 mai à Lomé.
Cette activité programmée sur trois mois se situe dans le cadre du projet « valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation en Afrique de l’ouest » (VaRRIWA). Son objectif est d’informer et de former les acteurs de la Recherche-Innovation (RI) sur les politiques nationales et les mécanismes d’adoption, de protection et de valorisation des résultats de la recherche.
L’activité sera réalisée dans les 5 régions du Togo par la structure Eagle Africa spécialisée dans la recherche-innovation. Elle consistera à la réalisation d’une cartographie des acteurs, des entreprises et de la société civile. La formation sur la valorisation des résultats et leur exploitation économique, la mise en réseau des acteurs des quatre pays concernés par le projet, l’accompagnement à près de 20 porteurs de projets, sont entre autres, actions à mettre en œuvre.
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Prof. Majesté Ihou Wateba, cette activité donne l’opportunité aux entreprises de mettre en parallèle leur projet et l’offre proposée par les recherches. Pour lui, « Le Togo regorge beaucoup de chercheurs avec des idées innovées mais par manque des structures de réalisation, les chercheurs s’isolent. C’est dans ce contexte que ministère a procédé au lancement de cette activité pour permettre aux chercheurs de se faire connaitre sur toute l’étendue du territoire ».
Le coordinateur national de VaRRIWA, Koami Kokou, a indiqué que l’objectif du projet est de contribuer à la création d’un environnement incitatif au transfert de technologie et à l’innovation durable dans quatre pays de l’Afrique Ouest notamment le Benin, le Burkina- Faso, le Sénégal et le Togo. Il a expliqué que le projet ambitionne une coopération entre les chercheurs et une systématisation du transfert de technologie. M. Kokou a rappelé que VaRRIWA est financé à hauteur de 1,9 milliards de CFA, et les activités de cartographie vont prendre en compte le financement d’entités tierces par la mise en œuvre des projets devant contribuer à la valorisation de la recherche.
Selon lui, il est important de mettre en relation le monde économique et celui de la recherche. Il a remercié le ministère de l’Enseignement supérieur qui se soucie des problèmes de la recherche et de l’innovation.