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Le ministère de l’environnement rappelle les peines encourues par les exploitants « illicites » de la zone de la « grande niaye »


  6 Août      50        Environnement/Eaux/Forêts (6386),

 

Dakar, 6 août 2018 – Le ministère de l’Environnement et du Développement durable rappelle, dans un communiqué transmis à l’APS, la sanction pénale encourue par les auteurs d’actions illicites dans la zone dite de la « Grande Niaye » de Pikine et extensions.

Les actions illicites relevées au niveau de la zone dite de la « Grande Niaye » de Pikine et extensions sont « très dommageables à la préservation du cadre de vie des populations et au maintien des équilibres biophysiques de notre capitale », note la source.

Le ministère de l’Environnement et du Développement durable adresse un « rappel ferme » à la loi aux auteurs de tels actes.

Les services du ministère ont fait ce rappel après avoir constaté dans la zone « intensification d’activités illicites de remblaiements clandestins de surfaces comprises dans les plans d’eau et ayant pour but pour leurs auteurs, d’étendre l’assiette foncière de certains titres limitrophes, au passage non considérés comme acquis, au regard de la réglementation environnementale ».

Dans ce cadre, écrit le communiqué, « lesdites dépendances situées aux alentours du site Technopôle comprennent des dépressions où convergent les eaux provenant de la nappe phréatique et des eaux pluviales, avec les fonctions écologiques et socio-économiques d’importance suivantes ».

Il cite entre autres, « le maintien de la biodiversité en servant d’habitat à des espèces floristiques et faunistiques menacées, lieu de reproduction et étapes migratoires pour 223 espèces d’oiseaux ».

Il est également fait mention de « la contribution inestimable à l’atténuation des inondations, à l’amélioration de la qualité des eaux par le recyclage, à l’épuration bactériologique, à l’interception des matières en suspension, au stockage du carbone atmosphérique par séquestration, à la production d’oxygène et à la dépollution de l’air ».

Le communiqué ajoute les « lieux abritant des activités maraichères occupant un nombre de 600 personnes ».

Enfin, « il convient de noter que cette situation avait amené le ministre de l’Environnement et du Développement durable à effectuer une descente sur les lieux, courant février 2018, pour marquer la position de la puissance publique et une telle posture demeure actuelle », apprend t-on.

La Division de gestion des urgences environnementales du ministère et la Section environnement de la Gendarmerie nationale, sont à l’œuvre sur le terrain pour constater et donner suite à toutes tentatives d’agression de cette zone humide protégé, précise le texte.

BHC/PON

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