AIP La monétisation des créations culturelles à l’ère numérique représente un défi majeur (Ministère) ATOP Cinkassé : des femmes et des jeunes des Savanes se forment sur les mécanismes d’alerte précoce à Timbou ATOP Lutte contre les incendies dans les marches du Grand Lomé : l’étape du marché d’ « Akodessewa Djidjénou » termine la tournée de sensibilisation de la ministre Mivedor-Sambiani ANP Niger : Le HCDH fait don de 300 ouvrages aux Etudiants del’ESSCOM MAP Sénégal: le nouveau président élu va prêter serment mardi ATOP Violences basées sur le genre : les maires et les partenaires s’impliquent dans la lutte ATOP LES ACTEURS PLANCHENT SUR LES MESURES ET DISPOSITIONS PRATIQUES DE PREVENTION ATOP des jeunes de Bafilo sensibilisés au patriotisme et à la culture de la paix ATOP Gestion des contentieux des élections régionales : la cour suprême forme les acteurs impliques AIP L’ANADER s’engage pour la pérennisation des cantines scolaires

Le ministre Mamadou Touré décline les composantes de l’Initiative d’Abidjan révélée à la COP 15


  21 Mai      69        Environnement/Eaux/Forêts (6390),

 

Abidjan, 21 mai 2022 (AIP) – L' »Initiative d’Abidjan » ou « Abidjan Legacy Program », présentée à l’ouverture de la 15e Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (COP 15), organisée du 9 au 20 mai 2022 au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, relève des ambitions du Président de la République, Alassane Ouattara, de faire de la Côte d’Ivoire, un modèle en matière de lutte contre la dégradation de l’environnement.

Les composantes de cette initiative, révélées par le Premier ministre Patrick Achi à l’ouverture du Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernements dans le cadre de la COP 15, ont été énoncées le 20 mai par le ministre Mamadou Touré. Il s’exprimait en sa qualité de commissaire du Gouvernement à l’ouverture d’un atelier international organisé au Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), à Abidjan Plateau, par l’Union des Conseils économiques et sociaux et Institutions similaires d’Afrique (UCESA), autour du thème « Les défis du dérèglement climatique et les réponses à apporter au bénéfice des populations africaines ».

La première composante porte sur la lutte contre la déforestation et sur la restauration des forêts ivoiriennes. Il s’agit ici d’arrêter la déforestation, de renforcer la gestion des forêts, de restaurer les forêts dégradées et de promouvoir l’agroforesterie. « L’objectif que vise cette composante, est de restaurer 20% du couvert forestier initial, d’ici la fin de la décennie », a situé Mamadou Touré, également ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du Service civique.

La deuxième composante porte sur l’amélioration de la productivité agricole, à travers l’accélération de la mise en œuvre de la réforme foncière, afin de sécuriser le droit de propriété, de favoriser le développement du financement agricole, de moderniser les systèmes de production par l’irrigation, de promouvoir la mécanisation, ainsi que l’accès à des semences améliorées et à des intrants adaptés. Toutes choses qui contribueront à restaurer la fertilité des sols dégradés, et au développement des cultures, répondant ainsi aux défis de la sécurité alimentaire et de la nutrition.

S’agissant de la 3ème composante, elle ambitionne de rendre les chaînes de valeurs actuelles plus durables. La réalisation d’une telle ambition passera aussi par l’utilisation d’intrants, de technologies et d’infrastructures agricoles résilientes aux effets néfastes du climat.
La quatrième et dernière composante se consacre à l’identification des chaînes de valeurs du futur, qui sauront résister aux effets pernicieux du changement climatique.

Ainsi, « L’initiative d’Abidjan », approche globale et novatrice pour une nouvelle prospérité, est le reflet de la vision du Président de la République de Côte d’Ivoire. Le financement de ce projet, estimé à 1,5 milliard de dollars sur les cinq prochaines années, nécessitera l’implication à la fois de l’Etat, du secteur privé et des partenaires au développement.

« Celle-ci devrait, donc, contribuer à un changement structurel de l’économie agricole ivoirienne et à la croissance économique, à réduire les niveaux de pauvreté dans les zones rurales, à accroitre, de manière exponentielle, la production agricole durable de la Côte d’Ivoire, tout en préservant les fonctions écosystémiques des sols et autres facteurs de production », a poursuivi Mamadou Touré, par ailleurs, porte-parole adjoint du Gouvernement.

L’objectif visé est d’améliorer la fertilité des sols et la production agricole, débloquer le potentiel économique des sols de notre pays et aboutir à la création d’emplois pour les jeunes, l’amélioration des revenus pour les femmes et la redistribution de la richesse dans les zones rurales. « La Côte d’Ivoire, qui a de grandes ambitions, entend jouer son rôle à l’effet de garantir que la terre, source de toute vie, pourra demain, continuer de profiter aux générations futures », a-t-il résumé.

La COP 15 sur la désertification a porté sur le thème central « Terres. Vies. Patrimoine : d’un monde précaire vers un avenir prospère”. Elle a réuni plus de 7 000 participants venus de 197 pays. Le comité d’organisation pratique de l’événement était présidé par Abou Bamba

Dans la même catégorie