Conakry, 18 mars (AGP)- Lors d’une réunion du plus important organisme environnemental du monde, qui s’est tenue, du 11 au 15 mars 2019 à Nairobi (Kenya), les ministres ont jeté les bases d’un nouveau modèle de développement pour protéger les ressources dégradées de la planète.
Le monde d’aujourd’hui a jeté les bases d’un changement radical vers un avenir plus durable, dans lequel l’innovation sera mise à profit pour relever les défis environnementaux, l’utilisation de plastiques jetables sera considérablement réduite et le développement ne coûtera plus les terres.
Après cinq jours de discussions à la quatrième Assemblée des Nations Unies pour l’environnement à Nairobi, les ministres de plus de 170 États membres des Nations Unies ont présenté un projet audacieux de changement, affirmant que le monde devait accélérer le processus vers un nouveau modèle de développement afin de respecter la vision énoncée dans les objectifs de développement durable pour 2030.
Se déclarant profondément préoccupés par les preuves de plus en plus évidentes que la planète est de plus en plus polluée, se réchauffe rapidement et s’épuise dangereusement, les ministres se sont engagés à relever les défis environnementaux en proposant des solutions innovantes et en adoptant des modes de consommation et de production durables.
« Nous réaffirmons que l’éradication de la pauvreté, la transformation non durable et la promotion de modes de consommation et de production durables, ainsi que la protection et la gestion des ressources naturelles du développement économique et social sont les objectifs primordiaux et les exigences essentielles d’un développement durable », ont déclaré les ministres dans un communiqué (Déclaration finale).
«Nous améliorerons les stratégies nationales de gestion des ressources grâce à des approches et à des analyses intégrées du cycle de vie complet pour parvenir à des économies efficaces en ressources et à faible émission de carbone», ont-ils formulé.
Plus de 4.700 délégués, dont des ministres de l’environnement, des scientifiques, des universitaires, des chefs d’entreprise et des représentants de la société civile, se sont réunis à Nairobi pour l’Assemblée, la plus haute instance mondiale de la protection de l’environnement, dont les décisions fixeront l’agenda mondial, notamment en prévision duSommet des Nations Unies pour l’action climat qui se tiendra en septembre prochain.
A rappeler, que l’Assemblée a commencé sur une note sombre après le crash d’un vol d’Ethiopian Airlines, dimanche, 10 mars 2019 entre Addis-Abeba et Nairobi, qui a coûté la vie aux 157 passagers à bord, y compris des responsables de l’ONU et d’autres délégués se rendant à la réunion.
Une minute de silence a été observée pour les victimes lors de la cérémonie d’ouverture. Et lors de la cérémonie de clôture au cours de laquelle des responsables ont également rendu hommage aux victimes des 35 pays ainsi qu’au travail de leurs collègues.
FDF/AND
