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Le niveau des réserves officielles de la RDC situé à 4,2 milliards USD


  14 Juillet      52        Société (45059),

 

Kinshasa, 14 juillet 2022 (ACP).- La Banque centrale du Congo (BCC) indique, dans sa note d’information hebdomadaire de la semaine du 1er ou 8 juillet dernier reçu jeudi à l’ACP, qu’en date du 11 juillet, le niveau des réserves officielles de la République démocratique du Congo (RDC), s’est situé à 4,2 milliards USD, représentant plus de 2 (deux) mois d’ importations des biens et services.
Selon la source, cette hausse observée à la première semaine du mois de juillet est principalement consécutive au financement du Fonds monétaire international (FMI), de l’ordre de 203.000.000 (deux cent trois millions) USD au titre de l’aide à la balance des paiements, à la faveur de la conclusion de la revue du programme appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC). Au cours de la même période sous examen, poursuit la source, le marché de change est resté stable, attesté par de faibles variations du taux de change sur le marché officiel et parallèle. Ainsi au 8 juillet de l’année en cours, le taux de change sur le marché officiel s’est établi à 2.004, 82 (deux mille quatre, quatre-vingt-deux cents) FC le dollar américain, soit une légère dépréciation de 0,02%. Sur le marché parallèle, le cours vendeur a également connu un frémissement de 0,21% d’une semaine à l’autre, se situant à 2.043,0 (deux mille quarante-trois) FC. En cumul annuel, la devise nationale n’a perdu que 0,2% de sa valeur sur le marché officiel, contre une appréciation de 0,3% au parallèle.
L’économie congolaise semble tient le coup
Selon la même source, La BCC note que la RDC semble encore tenir le coup, en dépit des chocs massifs occasionné par la guerre en Ukraine et la résurgence de la pandémie de COVID-19.
L’estimation de la croissance est maintenue à 6,1%. Cette croissance est principalement tirée par le dynamisme du secteur minier. Au cours de la première semaine du mois de juillet courant, le rythme de formation de prix s’est maintenu à 0,3% par rapport aux deux dernières semaines. En cumul et en glissement annuel, le taux d’inflation s’est établi à 6,1% et 8,8%, respectivement. A condition inchangée, l’inflation s’établirait à 12,1% à fin décembre 2022, alors que l’objectif de moyen terme fixé par la BCC demeure à 7,0% l’an.
La tendance baissière des cours des principaux produits de base s’est poursuivie au cours de la semaine sous examen. Cette situation tient de la persistance des incertitudes qui pèsent sur les marchés, principalement la guerre en Ukraine et la pandémie de Covid-19. Bien que rémunérateurs, les prix de la quasi-totalité des produits miniers exportés par la RDC sont en baisse depuis le mois de mai dernier, due notamment à l’impact des restrictions liées à la pandémie du Covid-19 en Chine.
Les risques et recommandations
Bien que résistante, l’économie congolaise est butée à un certain nombre de risques. Du point de vue externe, le ralentissement actuel du cours du cuivre, s’il s’inscrit dans la durée, peut nuire aux résultats actuels en termes de croissance ; l’augmentation des taux directeurs au niveau de grandes Banques centrales risque à terme d’étouffer la demande globale.
Du point de vue interne, la persistance des pressions inflationnistes à la suite de l’envolée des prix des produits pétroliers et céréaliers. Au regard des risques relevés, la BCC recommande le recourt à la coordination continue des politiques conjoncturelles et la mise en œuvre continue des réformes structurelles retenues dans le cadre du programme avec le FMI; au maintien de la bonne tenue des finances publiques et la surveillance continue des facteurs de la liquidité bancaire

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