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LE NOUVEL ALBUM DE VIEUX MAC FAYE, UNE ALERTE SUR LE SORT DES ENFANTS


  29 Janvier      60        Arts & Cultures (3051), Musique (512),

 

Dakar, 29 jan (APS) – Le nouvel album du musicien sénégalais Vieux Mac Faye se veut « une alerte » sur le sort des enfants qui doivent selon lui bénéficiant d’une éducation appropriée de la part des adultes sur les plans culturel, économique et politique.

Les adultes doivent arrêter « d’agresser les enfants sous prétexte qu’ils sont fautifs, non, ils sont inoffensifs, ils ne font que copier nos attitudes, notre façon de faire », a lancé le chanteur, lundi, lors d’une conférence de presse de présentation de ce nouvel album intitulé « Non-assistance à enfants en danger ».

Vieux Mac Faye invite « les adultes à revoir la mentalité des enfants en les éduquant dans un sens culturel, économique et politique », estimant « faire son devoir » par le biais de la sensibilisation sur cette problématique.

« Il nous faut aider l’enfant à traverser la rue de la vie », a-t-il dit, ajoutant : « Mon cri d’alerte va à l’endroit des adultes qui sont responsables des enfants parce que nous leur donnons une très mauvaise image en insultant ou en mentant devant eux ».

L’artiste espère ainsi « mettre le doigt sur la plaie » pour amener les personnes âgées à se remettre en cause, bien qu’ils ne soient pas « les seuls indexés », car Internet est aussi mis en cause par l’artiste « dans la déperdition » des enfants.

Vieux Mac Faye, disant chanter désormais « pour la postérité » et « par devoir », dénonce aussi dans cet album « l’émigration clandestine », dans son titre intitulé « Plus jamais ça ».

« C’est vraiment grave, c’est vraiment triste, j’y comprends rien/ l’envie de vivre et d’exister est un délit », fredonne-t-il dans ce morceau dédié aux émigrés clandestins.

Sur les huit chansons de cette production, une place est réservée aux greffiers, l’artiste revenant en chanson sur « les problèmes » auxquels se trouvent confrontés cette corporation dont il faisait partie avant d’embrasser une carrière musicale.

Une autre chanson, « Les blues du juge », s’inscrit dans le même sillage et évoque « la position ambiguë » du juge.

« Le juge pris isolément est un être comme vous et moi, dès qu’il est au tribunal, il joue un rôle », explique-t-il.

L’album « Non-assistance à enfants en danger » réserve par ailleurs un hymne aux SICAP, quartier natal de l’artiste, à travers le titre « Assalo ».

Après trente ans passés à jouer du jazz, l’artiste valse désormais entre le blues et des sonorités relevant de la variété, style perceptible par moments dans ses chansons.

« Entre le jazz et le blues, il n’y a qu’un pas à franchir. Le jazz a ses limites, le blues est beaucoup plus perceptible pour le profane », analyse le chanteur du célèbre tube « Diongama Ya Taarou ».

Vieux Mac Faye estime que « le jazz a été combattu avec l’absence d’émissions radios et télévision » dédiées à ce style musical au Sénégal, les clubs de jazz ayant été « envahis par d’autres artistes ».

L’album se caractérise par une dynamique intergénérationnelle, en ce qu’il réunit des artistes de différentes générations, dont Aliou Ndiaye, qui joue du xalam dans cet album, et Wagane Faye, le propre fils du chanteur, entre autres musiciens.

La chanteuse Coumba Gawlo Seck, marraine de cet album, se dit « honorée » du choix porté sur elle.

Elle a invité à investir sur les enfants et à travers la musique, « le meilleur vecteur pour toucher le plus grand nombre » d’adultes.

FKS/BK

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