Abidjan, 11 jan (AIP)- Le Préfet du département de Sikensi, Aka Sonoh Julie, a exprimé, jeudi, de vive voix, son engagement à régler définitivement les crises récurrentes de la chefferie traditionnelle dans sa circonscription administrative.
Elle s’est prononcée avec fermeté sur ce sujet brûlant de la vie de la localité, à l’endroit des nombreux administrés venus lui présenter les vœux du nouvel an dans la cour de la préfecture de Sikensi.
Pour mettre un terme au « désordre » qui mine le secteur, Aka Julie entend faire respecter les us et coutumes de la société traditionnelle, mais surtout rétablir la légalité, en appliquant la loi No2014-428 du 14 juillet 2014 portant statut des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire.
« Je peux vous assurer que toutes les situations ambiguës seront traitées pour mettre fin à la cacophonie. Pour un village, il faut un chef de village. Mon souhait, c’est de stabiliser et de protéger nos institutions traditionnelles et les personnes qui les incarnent », a martelé l’autorité administrative en poste à Sikensi depuis quatre mois.
Le député de Sikensi-Gomon, Aboh Kouamé Faustin avait auparavant, dans son intervention, plaidé auprès du préfet pour une résolution « équilibrée » des litiges à l’abri de toute tension.
Plusieurs villages de Sikensi, notamment ceux de la commune, ont été secoués l’année dernière par des conflits liés à la chefferie, ayant provoqué des blessés, des dégâts matériels et des cas de déplacements de personnes.
km/fmo