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Le président de la 4è Assemblée des Nations Unies pour l’environnement appelle à la prise de mesures urgentes pour protéger les gens et la planète


  11 Mars      57        Environnement/Eaux/Forêts (6390),

 

Nairobi, 11/03/2019 (MAP)- Le président de la quatrième Assemblée des Nations Unies pour l’environnement et ministre estonien de l’Environnement Siim Kissler, a appelé à la prise de mesures urgentes pour protéger les gens et la planète.

« Comme jamais auparavant, il est temps d’agir. Nous ne pouvons plus tarder pour prendre des mesures pour protéger les gens et notre planète », a martelé Kissler lors des travaux de cette assemblée qui connait la participation de 4700 participants entre chefs d’Etat, ministres, chefs d’entreprises, hauts responsables des Nations Unies et représentants de la société civile de plusieurs pays, dont le Maroc, et qui devrait déboucher sur des décisions courageuses sur le développement durable.

« Nous avons atteint les limites de la planète et nous avons le pouvoir et le devoir de la protéger », a relevé M. Kissler, qui a aussi souligné l’urgence pour l’humanité toute entière de changer de mode de vie et de production.

« Nous avons grandi aux dépens de la nature et il est temps de faire demi-tour », a soutenu le président de la 4è Assemblée en avançant l’existence d’une science convaincante qui définit l’urgence d’agir.

L’année dernière, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a publié un rapport dans le lequel il a appelé à réduire « rapidement et radicalement » les émissions qui réchauffent le climat. Quelques semaines plus tard, le rapport de l’ONU sur les émissions de gaz à effet de serre concluait que, pour éviter une hausse de plus de 1,5° C des températures mondiales, il est urgent d’intensifier cinq fois les mesures en faveur du climat, a tenu à rappeler M. Kissler.

Face à cet état de fait alarmant, le monde est appelé à passer rapidement à une économie verte à faible émission de carbone qui, d’ici 2050, réduit la consommation de combustibles fossiles de 80%, à être plus respectueux de l’environnement dans sa manière de produire des aliments, en réduisant de deux tiers l’impact environnemental de la production alimentaire, et à parvenir à une économie de déchets quasi nulle d’ici 2050.

« La circularité doit être le moteur de l’avenir que nous voulons et l’innovation sera le battement de coeur de la transformation que nous souhaitons », a-t-il conclu.

Le Maroc sera représenté à cet évènement qui se veut le plus grand rassemblement de l’histoire de l’Assemblée avec une participation presque deux fois supérieure à celle de décembre 2017, par une délégation conduite par la secrétaire d’Etat chargée du développement durable, Nezha El Ouafi.

Les participants devront adopter des résolutions audacieuses devant pousser fort vers des modes de consommation et de production durables, un engagement en faveur de la protection de l’environnement marin contre la pollution par le plastique, une réduction du gaspillage alimentaire et une progression de l’innovation technologique qui lutte contre le changement climatique, réduit l’utilisation des ressources et la perte de biodiversité.

Un rapport de l’ONU sur l’environnement destiné à l’Assemblée, qui sert de base à la définition des problèmes et à la définition de nouveaux domaines d’action, plaide en faveur d’une action urgente.

Le rapport estime que la valeur des services écosystémiques perdus entre 1995 et 2011 se situerait entre 4.000 et 20.000 milliards de dollars, montre comment les pratiques agricoles exercent une pression croissante sur l’environnement, coûtant environ 3.000 milliards de dollars par an, et estime les coûts liés à la pollution à 4,6 milliards de dollars par an.

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