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Le Président de la République appelé à faire l’inventaire des hommes intègres pour l’accompagner


  20 Mars      79        Société (45053),

 

Kinshasa, 20 mars 2019 (ACP).-L’écrivain-chercheur et député honoraire Eyala Mbwakama. I.M a, dans son ouvrage publié aux éditions EBIM, intitulé : « Eradiquer le fléau de la corruption : Pourquoi et comment », souhaite que le Président de la République, Felix Tshisekedi procède à l’inventaire du profil des hommes intègres et incorruptibles capables de l’accompagner dans le combat qu’il s’est engagé à mener contre la corruption.

Pour lui, le Chef de l’Etat est l’autorité capitale garante de la discipline et de la bonne marche des institutions publiques. « Seul, un Président de la République ne peut pas tout faire. C’est pour cette raison que les animateurs des institutions publiques et privées doivent lui assurer une franche collaboration », a-t-il dit.

La lutte contre la corruption, comme il l’a dit lui-même dans un de ses discours, est un « grand défi » à relever, défi qui lui imposera d’énormes sacrifices en termes d’efforts physiques, moraux et spirituels, dans la mesure où, affirme l’écrivain Eyala, en RDC, la culture de corruption a déployé partout des tentacules.

Dans cet ouvrage d’une vingtaine de pages subdivisé en quatre chapitres, l’auteur a analysé la problématique de la corruption et donné les raisons de son éradication.

« Depuis l’accession du pays à l’indépendance en 1960,a-t-il affirmé , les trois régimes politiques et une multitude de gouvernements, nationaux et provinciaux qui se sont succédés, n’ont pas pu combattre la corruption, malgré la ferme volonté de lutter contre la corruption. « Ce fut une vaine velléité propagandiste », a-t-il dit.

Qualifiant la corruption de « tare culturelle de l’humanité » et d’un fléau prégnant et irrésistible dans la gouvernance des Etats modernes, le chercheur Eyala a affirmé que la RDC est « une société corrompue, une société en état de putréfaction et de décomposition morale, une société moralement inerte et morte ».

Au-delà du souci d’enrayer cette dérive comportementale infâmante, cause de la risée du Congolais, le succès escompté de la lutte contre la corruption va contribuer à restaurer l’autorité de l’Etat, de la loi, de l’ordre et de la déontologie administrative en permettant au trésor public d’accroitre la capacité d’action économique et sociale.

Outre ses qualités d’écrivain-chercheur, Eyala Mbwakama I.M a exercé plusieurs fonctions, notamment en qualité de professeur, magistrat, inspecteur académique, directeur de cabinet des ministres et de président de l’Assemblée nationale, député national et administrateur délégué général de l’Agence Congolaise de Presse (ACP).

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