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Le Président Issoufou assiste à la 19ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement du CILSS


  20 Juillet      45        Politique (25166),

 

Niamey, 20 Juillet (ANP) – Le Président de la République Issoufou Mahamadou a participé, ce lundi 20 juillet 2020 par visio-conférence, à la 19ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS).

Cette conférence a été présidée par Rock Marc Christian Kaboré, Président du Burkina Faso et Président en exercice du CILSS. Le Président de la République Issoufou Mahamadou, également Président en exercice de la CEDEAO et Président du Comité de Haut Niveau sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle de l’UEMOA a prononcé un discours, dans lequel il a rappelé l’objectif d’harmoniser les programmes de coopération entre la CEDEAO, l’UEMOA et le CILSS pour combattre la sécheresse en Afrique.

Faisant le point des travaux, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Ekevage, M. Albadé Abouba, a indiqué que « cette session a été très déterminante du fait qu’elle intervient dans un contexte particulier marqué par l’avènement de la pandémie de la COVID-19, qui a amené les Chefs d’Etats à tenir une visioconférence pour échanger sur les questions de l’heure ».

« Les réformes envisagées par le CILSS sont de plusieurs ordres », a-t-il fait savoir, précisant qu’elles sont d’abord structurelles, pour lequel « il fallait voir le fonctionnement du CILSS en tant qu’Institution ».

En effet, après avoir rappelé qu’à l’origine, le CILSS avait été créé par cinq (5) Etats, et qu’aujourd’hui il en compte quatorze (14) avec l’adhésion du Soudan, il a déclaré qu’une « organisation aussi dynamique nécessite aussi une gestion et une gouvernance plus adaptées par rapport à l’évolution du contexte que ce soit en terme de gestion de ressources financières ou de ressources humaines »

« Il y a donc nécessité de répartir équitablement les effectifs du CILSS au niveau de l’ensemble des pays qui composent cette institution, parce que beaucoup se plaignent de ce qu’ils sont sous-représentés au niveau de l’Institution », a rapporté le Ministre d’Etat en charge de l’Agriculture.

M. Albade Abouba a, par la suite, notifié que « l’autre réforme, c’est surtout la vocation même du CILSS », soulignant que « nous sommes dans un espace où il y a d’autres institutions comme le G5 Sahel, l’UEMOA, l’ABN, la CBLT et d’autres institutions qui côtoient le CILSS dans le même espace ».

Il s’agit ici de voir comment travailler en synergie avec ces institutions et surtout comment spécialiser davantage certains démembrements du CILSS comme le centre Agrhymet, a-t-il laissé entendre, tout en précisant que le but visé est de faire en sorte que « ces instruments soient au service de l’ensemble ».

« Nous sommes en train de vouloir adosser l’expertise du centre régional Agrhymet aux besoins de l’espace CEDEAO. Il y a un partenariat qui est en train d’être tissé à ce niveau », a-t-il ajouté.

S’agissant des aspects de gouvernance, « l’institution a pris une grande dimension avec des partenaires peu diversifiés. Donc, il faut tenir compte des exigences des uns et des autres de façon à être en adéquation avec l’évolution du temps d’une part et puis avec les besoins des populations d’autre part », a expliqué le Ministre d’Etat Albadé Abouba, notant qu’au sein de l’espace du CILSS, il y a les cas du Lac Tchad et du fleuve Niger qui sont très menacés par les phénomènes des changements climatiques et de dégradation liée à l’utilisation abusive de certaines ressources au niveau de ces cours d’eau.

« Il faudrait que le CILSS s’y focalise sérieusement et puis étudie les possibilités d’alternatives des saisons souvent déficitaires en terme de pluviométrie par une meilleure maitrise de l’eau et une meilleure utilisation, pour que la sécheresse  ne rime pas forcément avec la famine », a-t-il ajouté.

Faisant suite à la session du Conseil des Ministres, tenue le 09 juillet dernier, les Chefs d’Etats du CILSS ont également statué sur l’élection d’un nouveau Secrétaire exécutif de l’Organisation. Et c’est le Nigérien Abdoulaye Mohamadou qui a été retenu à ce poste à la suite d’un appel à candidature, a annoncé M. Albadé Abouba, qui s’est réjoui de ce choix « fondé sur les valeurs intrinsèques du nouveau Secrétaire exécutif du CILSS d’une part, mais surtout grâce au leadership du Président de la République qui a été déterminant dans cette nomination ».

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