Taï, 15 août 2022 (AIP) – Des leaders d’associations féminines ont été formées sur les droits de la femme et les compétences de vie, dans l’optique d’encourager le leadership en leur sein, lors d’une séance de formation tenue, vendredi 12 août 2022, à la salle de conférence de la préfecture de Taï.
Cette formation entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet BENKADI signifiant «Travaillons ensemble dans la même direction». Elle a été assurée par une formatrice de l’Organisation des femmes actives de Côte d’Ivoire (OFACI), partenaire de mise en œuvre du projet, Fanta Doumbia. Celle-ci a échangé avec les participantes sur la connaissance des droits de la femme, le renforcement du leadership et de l’entrepreneuriat féminins pour une meilleure gestion des associations féminines et surtout une implication plus significative des femmes dans la protection des parcs nationaux.
La présidente des jeunes filles de Gouléako 2, Félicité Toklaon, note que cette formation suscitée dans le cadre de la mise en œuvre du projet « BENKADI » offre à chaque femme la nécessité d’exercer non seulement ses droits, mais aussi d’assumer ses devoirs pour la cohésion et l’équilibre de la société.
Globalement, l’autonomisation de la femme ainsi visée par le projet BENKADI-Côte d’Ivoire est censée être une des pièces manquantes du complexe puzzle à construire afin d’atteindre la résilience des populations riveraines des parcs nationaux et par ricochet une gouvernance climatique inclusive.
Cette formation a enregistré la participation de 15 femmes leaders communautaires ou présidentes d’associations parmi lesquelles quatre illettrées et trois handicapées physiques.
Le projet BENKADI est un plaidoyer pour l’amélioration des politiques publiques sur le changement climatique, en vue de l’atténuation et de l’adaptation aux effets de l’érosion côtière et de la dégradation des aires protégées en Côte d’Ivoire. Il a pour objectif de permettre aux communautés riveraines des aires protégées et vivant sur les côtes, affectées par les effets du changement climatique, en particulier les femmes, les jeunes et les personnes vivant avec un handicap, dans les zones côtières d’être résilientes.