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Le Réseau des mouvements du Burkina Faso s’oppose à la démission du président Kaboré


  26 Novembre      82        Politique (25166),

 

Ouagadougou, 25 nov. 2021 (AIB)-Le porte-parole du Réseau des mouvements du Burkina Faso (RM/BF) Sidiki Dermé a affirmé jeudi à Ouagadougou que la solution à la crise sécuritaire que vit le Burkina Faso ne saurait être la démission du président du Faso.

« Une démission du chef de l’Etat plongerait le pays dans un KO total et un vide institutionnel », a indiqué Sidiki Dermé.

De ce fait, « le réseau s’engage au côté du président du Faso (Roch Marc Christian Kaboré), du gouvernement, des Forces de défense et de sécurité (FDS), des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et l’ensemble de la population, à œuvrer pour une sécurisation de la patrie », a indiqué son porte-parole Sidiki Dermé.

Afin de pallier à cette crise, le Réseau des mouvements du Burkina Faso (RM/BF) propose que le Burkina Faso soit déclaré pays en état de guerre, de même que la suspension des différentes commémorations et activités festives.

Au cours du traditionnel conseil des ministres de ce jeudi, le gouvernement a décidé de reporter la célébration du 11 décembre prochain (fête nationale) prévue à Ziniaré (Plateau central), à une date ultérieure.

Le Réseau des mouvements du Burkina Faso propose également la réduction du « train de vie de l’Etat à travers la suppression de certaines institutions, la réduction du nombres de postes ministériels, de conseillers spéciaux, de conseillers techniques, de chargés de mission et tout personnel superflu », a ajouté Sidiki Dermé.

Par ailleurs, le réseau s’interroge sur « le mutisme et l’indifférence totale du conseil national des Organisations de la société civile (OSC) dans cette crise que traverse notre nation », a souligné son porte-parole.

Selon Sidiki Dermé, la structure faitière des OSC aurait dû faire « des sorties médiatiques sur les questions majeures de la vie nationale mais surtout réguler et assainir le milieu des OSC qui est devenu un milieu de désordre et de pagaille ».

La conférence de presse du réseau intervient dans un contexte marqué par des appels à la démission du président Roch Marc Christian Kaboré suscités par la recrudescence des attaques terroristes avec de nombreux morts.

Le Réseau des mouvements du Burkina Faso est né du regroupement d’anciens activistes avec pour objectif de contribuer à leur manière, à l’avancée de la démocratie.

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