Saly-Portudal (Mbour), 22 juin (APS) – Soulèye Diouf, le directeur des droits humains au ministère de la Justice, a lancé, mercredi, les travaux d’élaboration du rapport du Sénégal sur la mise en œuvre de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, a constaté l’APS.
Le lancement a eu lieu à l’occasion d’un atelier (22-24 juin) dont l’objectif général est de contribuer à renforcer le dialogue entre le Sénégal et les mécanismes régionaux de promotion des droits humains.
La rencontre entre dans le cadre du Projet d’appui à la protection des enfants victimes de violations de leurs droits (PAPEV).
‘’Notre pays connaît, depuis son indépendance, une longue tradition de reconnaissance et de mise en œuvre des droits humains au profit des enfants dont les fondamentaux sont même consacrés dans un titre spécifique de sa charte fondamentale qu’est la Constitution, afin de les ériger en règles ayant valeur constitutionnelle’’, a rappelé Soulèye Diouf.
Dans son préambule, déclare-t-il, le Sénégal a rappelé son attachement aux idéaux des droits de l’homme, en plus d’adhérer ou de ratifier la quasi-totalité des instruments internationaux et régionaux africains pertinents en matière de protection des droits de l’Homme, plus particulièrement ceux des enfants.
‘’En outre, notre Constitution affirme expressément que +Les parents ont le droit et le devoir d’élever leurs enfants. Ils sont soutenus, dans cette tâche, par l’Etat et les collectivités publiques. La jeunesse est protégée par l’Etat et les collectivités publiques contre l’exploitation, la drogue, les stupéfiants et l’abandon moral+’’, a rapporté Soulèye Diouf.
En plus de cet arsenal juridique pertinent, l’Etat du Sénégal s’est toujours engagé dans la voie de la réalisation des droits de l’enfant, à travers l’élaboration et la mise en œuvre de politiques et de stratégies qui permettent d’instaurer un environnement propice à la jouissance des droits de l’enfant, a-t-il ajouté.
Il a aussi rappelé la Stratégie nationale de protection de l’enfant (SNPE), adoptée en 2013 et qui constitue le référentiel en matière de protection et d’assistance des enfants et dont l’évaluation a déjà fait l’objet d’un rapport validé.
Cette stratégie a permis d’avoir des Comités départementaux de protection de l’enfant (CDPE), des comités de quartier, des comités villageois, ainsi qu’un mécanisme de coordination qui pr