Dakar, 14 août (APS) – L’ancien directeur technique national (DTN) de l’athlétisme, Amadou Diaw a été reconduit à la présidence de l’Association des entraîneurs d’athlétisme du continent en marge des 21-èmes championnats d’Afrique d’Asaba (1er au 5 août), a appris l’APS.
Porté à la tête de cette association pour la première fois en 2007, l’ancien DTN et actuel vice-président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme est ainsi réélu pour la 3-ème fois.
Lancée en 1995 en marge des Jeux africains qui ont eu lieu à Harare (Zimbabwe), l’association tarde à prendre véritablement son envol, reconnaît le président réélu.
« Les difficultés de mouvement, de faire payer les cotisations et un désintérêt des puissances de l’athlétisme africain rendent difficiles toute réalisation d’envergure », souligne le président Diaw.
« L’ambition demeure de faire adhérer tous les pays qui composent la Confédération africaine d’athlétisme (CAA) afin d’aider et d’encadrer la pratique de la discipline sur notre continent », a-t-il dit, relevant toutefois que le bilan laisse encore à désirer.
Amadou Diaw regrette que les grands de l’athlétisme en Afrique soient encore à la marge de la structure et « les membres en règle sont moins du tiers ».
« Nous voulons être la véritable structure de propositions et d’élaborations pour la CAA afin de continuer à pousser l’athlétisme vers les cimes », a ajouté le technicien.
« Sans aide et le soutien de la CAA, rien ne peut se faire », a-t-il averti, rappelant que l’idée de lancer cette association est née de la non représentation des techniciens dans les associations nationales et continentales.
L’idée a été lancée par Lamine Diack, ancien président de la CAA (1979-2003) et de l’IAAF (1999-2015) en résidence surveillée en France depuis novembre 2015.
L’ancien président de l’IAAF est accusé de « corruption active et passive, et blanchiment d’argent », dans le cadre d’une affaire de corruption liée à des pratiques de dopage en Russie.