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Le Sommet sur l’économie verte en Afrique insiste sur les partenariats publics-privés pour le développement durable


  24 Février      55        Economie (20902), Environnement/Eaux/Forêts (6434),

 

Le Cap (Afrique du Sud), 24/02/2023 -(MAP)- Aucun gouvernement ou individu ne résoudra, à lui seul, le problème du changement climatique et des dommages environnementaux, c’est la conclusion à laquelle sont parvenus des conférenciers au Sommet sur l’économie verte en Afrique, qui se tient dans la ville sud-africaine du Cap (1470 km de Pretoria).

Les partenariats publics-privés et la mise en œuvre de politiques habilitantes sont nécessaires pour permettre aux projets d’économie verte de se développer et de prospérer dans un continent qui regorge d’énorme potentialités d’investissement dans les énergies renouvelables, l’hydrogène vert et l’économie durable, ont insisté les orateurs.

Ils ont mis en évidence les perspectives d’investissement qui existent à travers le continent dans les domaines de l’hydrogène vert, des véhicules électriques, du stockage d’énergie, de l’énergie solaire, hydraulique et éolienne, du développement des infrastructures, de la durabilité urbaine, ainsi que de la fabrication.

S’exprimant à cette occasion, Iain Banner, co-fondateur de E Movement, a déclaré qu’il croyait que le plus grand atout de l’Afrique n’était pas sa population ou ses minéraux, mais son exposition au soleil. « C’est une ressource incroyablement puissante que nous commençons à comprendre comment exploiter grâce à l’énergie renouvelable », a-t-il dit.

L’expert a annoncé, à cette occasion, le lancement de Go Green Africa, un effort de collaboration pour accélérer la transition énergétique juste de l’Afrique, faisant remarquer que la compagnie publique sud-africaine d’électricité «Eskom» travaille actuellement avec la Banque mondiale sur l’un des plus grands projets de stockage d’énergie par batterie en Afrique. C’est là un exemple de moyens innovants par lesquels le continent résoudra ses problèmes d’accès à l’énergie et au développement durable, explique-t-il.

Pour sa part, William Dachs, PDG de Gautrain Management Agency (GMA), l’un des initiateurs de cet évènement, a averti que s’il ne s’opposait pas à un passage aux véhicules électriques ou aux technologies de carburant à base d’hydrogène, le véritable défi se trouve sur les innombrables routes urbaines en Afrique. «La congestion sur les routes était un défi causé par l’abandon massif et régressif du transport ferroviaire de passagers vers des modes routiers comme les voitures privées et les taxis minibus », note-t-il.

Dès lors, soutient-il, des questions comme une meilleure planification urbaine, des moyens sensés d’obtenir la participation du secteur privé dans les transports doivent être à l’ordre du jour.

Intervenant pour la même occasion, Amani Abou-Zeid, Commissaire de l’Union africaine pour les infrastructures et l’énergie, a déclaré qu’il est largement allégué, et presque pris pour acquis, que l’Afrique est une destination d’investissement à risque. En conséquence, les flux d’investissements vers notre continent ont été affectés, relève-t-elle, notant cependant que cette notion et les actions correspondantes ne sont pas toujours étayées par des faits. « Les taux de défaut de l’Afrique sont parmi les plus bas au monde. Par exemple, Moody’s Analytics a constaté que le taux de défaut de l’Afrique sur les prêts d’infrastructure est de 1,9 % », précise-t-elle encore.

Dans l’environnement énergétique, l’Afrique ne peut pas s’industrialiser sur le dos des seules énergies renouvelables, a soutenu pour sa part Hendrik Malan, associé et PDG Afrique de Frost & Sullivan lors d’une présentation sur les opportunités d’infrastructure en Afrique.

Il a ainsi expliqué que l’infrastructure nécessaire pour récolter la technologie et la stocker, qui n’est pas gratuite, et assez chère par rapport à ce qui est disponible. «Nous n’atteindrons pas nos objectifs Afrique 2063 ou nos ODD si nous nous concentrons uniquement sur les énergies renouvelables, mais nous pouvons développer ces ressources en parallèle les unes avec les autres», soutient-il.

Avec quelque 80 conférenciers et initié sous le thème «Piloter la stratégie d’investissement dans l’économie verte», le Sommet de l’économie verte en Afrique rassemble des financiers, des développeurs de projets et des représentants gouvernementaux.

L’évènement ambitionne d’ouvrir la voie à une économie verte inclusive et à un avenir durable en Afrique. Il s’agit aussi de créer une voie pour accroître les flux de capitaux d’investissement verts vers le continent et de renforcer les partenariats stratégiques pour mobiliser de nouvelles ressources financières.

Le Sommet de trois jours fait partie de l’ E-Fest Cape Town qui culminera samedi avec E-Prix de la course Formula E 2023 Cape Town.

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