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LE SYSTÈME FINANCIER AFRICAIN ‘’UN PEU EN RETARD’’ PAR RAPPORT AUX MUTATIONS TECHNOLOGIQUES (EXPERT)


  30 Novembre      23        Economie (18453),

 

Dakar, 30 nov (APS) – Le système financier africain accuse ‘’un peu’’
de retard par rapport aux mutations technologiques qui sont en train
de s’opérer’’ dans l’environnement économique mondial, a affirmé,
samedi à Dakar, le directeur général de l’Institut supérieur de
finance, Papa Diallo.

‘’Je pense que nous sommes un peu en retard quand même par rapport aux
mutations technologiques qui sont en train de s’opérer dans
l’environnement (économique) mondial, parce que toujours on en subit
les contrecoups’’, a-t-il expliqué à Dakar, en marge d’une conférence
sur le thème : ‘’Mutations des Banques centrales : analyses et
perspectives’’.

Il a affirmé que c’est l’esprit qui sous-tend l’initiative tendant à
‘’susciter la réflexion pour qu’on puisse jouer un rôle dynamique dans
ce travail’’.

‘’On ne peut pas continuer à subir ces mutations (technologiques). Il
faut les anticiper, mettre en place des stratégies pour prendre en
charge ces mutations dans le domaine économique et financier’’, a-t-il
estimé.

Vu que la technologie a toujours accompagné la finance, ‘’il faut donc
que les banques puissent intégrer ces évolutions technologiques’’,
a-t-il fait remarquer.

Il a en outre indiqué que les banques centrales qui chapeautent le
système bancaire ‘’doivent s’adapter par rapport aux nouvelles
mutations technologiques et mettre en place de nouveaux mécanismes de
contrôle’’.

‘’Si les banques centrales n’arrivent pas à s’adapter aux nouvelles
mutations technologiques, ça pose un problème parce qu’on ne peut pas
arrêter les innovations. Ça veut dire que demain, on peut se retrouver
avec des banques [qui n’en sont pas]’’, a-t-il averti.

‘’Ça veut dire qu’il y aura des acteurs qui interviennent dans le
système bancaire et qui ne sont pas des banquiers et donc pas soumis à
la règlementation bancaire’’, a-t-il précisé.

Selon lui, cela reviendrait à dire qu’’’il y aura une partie de la
fonction de la Banque centrale qui échappe, […] dans le cadre de la
politique monétaire ou bien de la création de monnaie’’. Le risque est
d’après lui de voir des monnaies ‘’circuler sans être contrôlées, sans
être intégrées dans la comptabilité de la masse monétaire qui est
véhiculée au niveau de l’économie nationale’’.

L’Institut supérieur de finance est un établissement d’enseignement,
créé dans le but de contribuer à apporter des réponses aux défis face
aux changements profonds de l’environnement économique et financier
dans le contexte d’une économie mondialisée.
SG/ASG

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