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L’ÉCRIVAIN MEÏSSA MATY NDIAYE SOULIGNE LA NÉCESSITÉ D’UN ’’NOUVEL POSITIONNEMENT MORAL’’


  2 Mars      83        Arts & Cultures (2984), Livres (384),

 

Dakar, 1er mars (APS) – L’écrivain sénégalais Meïssa Maty Ndiaye, dont le dernier recueil de poésie tourne autour de l’évocation d’un « beau monde de justice et de fraternité », milite pour « un nouvel positionnement moral et éthique », qui conduirait à une reconversion des mentalités et à « une révolution culturelle ».

L’auteur de « L’étoile verte pour un monde arc-en-ciel » – un recueil de poésie présenté le 24 novembre dernier dans le cadre de la 17e Foire internationale du livre et du matériel didactique -, dit militer pour un monde de justice qui rompt avec les individualismes exacerbés et les identités meurtrières.

« Il nous faut un nouvel positionnement moral et éthique fait d’un retour sincère à Dieu », dit l’écrivain dont le souhait est de partager, à travers son dernier recueil, des textes primés par différents concours littéraires pour leur valeur.

Il appelle de ses vœux l’avènement d’un monde qui « ne sera plus bâti sur des considérations matérielles mais sur un patrimoine immatériel qui valorise l’être humain ».

Meïssa Maty Ndiaye souligne dans cette perspective la nécessité d’une « reconversion » des mentalités qui doit éloigner les hommes de « l’amour uniquement de soi », pour les amener à s’ouvrir aux autres dans l’enracinement des valeurs, note-t-il.

Il évoque de cette manière la parabole d’un « monde arc-en-ciel, où les cœurs vont porter la paix, les esprits souffler la justice, la raison dominer l’instinct, la morale passer avant l’intérêt, le juste dominer le fort, la justice primer sur l’arbitraire, le fort protéger le faible, le collectif surpasser l’individuel (…) ».

L’auteur donne ainsi en exemple Mame Bamba et Mame Maodo, « des lumières noires », la Vierge Marie, mais aussi le journaliste Bara Diouf (« le monument de la plume à l’encre d’or), pour ses qualités professionnelles, « le syndicaliste hors pair » Iba Ndiaye Diadji, pour son engagement militant, les écrivaines Fatou Ndiaye Sow et Aminata Maïga Ka, pour leur qualité littéraire.

Meïssa Maty Ndiaye, lauréat du concours national de poésie (FESNAC 1999), avait déjà publié, à partir de 2002, un triptyque poétique aux couleurs nationales, dont le dernier, « Lumières jaunes », date de 2013. Il avait sorti quelques années auparavant « Lumières rouges » (2006) et « Lumières vertes » (2002). Cette dernière publication a été rééditée en 2004.

Trois livres qui venaient fermer « dix années d’effort créateur. Souffle généreux de l’engagement militant, énergie débordante de l’éducateur dont le souci est d’offrir à la jeunesse une lecture saine, tout en rappelant aux aînés les valeurs cardinales qui ont forgé notre identité à travers les générations », selon un de ses préfaciers.

Il a dernièrement publié, dans le même esprit, un recueil de poésie intitulé « L’œil du poète et la misère », une œuvre centrée sur le devoir de solidarité à l’égard des plus humbles.

M. Ndiaye, enseignant à la retraite, a également à son actif un livre publié en langue nationale wolof, « Yobbalu Tuut Tànk Yi » (2014), dont l’ambition est de contribuer à la correction des enfants et à l’éveil de leur bon sens.

Il compte sortir prochainement 3 livres, dont deux ouvrages en langue nationale wolof, dont « Sèen Caali », un recueil de poésie dédié à son épouse et « Yekkal Leen Xale Yi », une « friandise pour les tout-petits ».

BK

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