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L’engagement du Maroc en matière de coopération Sud-Sud est guidé par une Vision Royale clairvoyante plaçant l’élément humain au cœur des préoccupations


  21 Mars      249        Coopération (2242),

 

Buenos Aires, 21/03/2019 (MAP), L’engagement du Maroc en matière de Coopération Sud-Sud est guidé par une Vision Royale clairvoyante plaçant l’élément humain au cœur des préoccupations, a affirmé, jeudi à Buenos Aires, le Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères et de la coopération Internationale, chargé de la coopération africaine, M. Mohcine Jazouli.

Intervenant lors des travaux de la deuxième Conférence de haut niveau des Nations Unies sur la coopération Sud-Sud, M. Jazouli a relevé que « l’engagement du Maroc en matière de coopération Sud-Sud est guidé par une Vision Royale clairvoyante, qui place l’élément humain au cœur de l’ensemble des actions et des initiatives, ayant pour objectif de poser les jalons d’une intégration favorable aux investissements, aux échanges et axée sur le co-développement ».

Cette vision Royale, a-t-il expliqué, a permis au Maroc de « mettre en place un réseau d’acteurs nationaux engagés, associant à la fois le secteur public, le secteur privé ainsi que la société civile ».

Revenant sur l’apport de la coopération Sud-Sud à la concrétisation de l’Agenda 2030 de l’ONU pour le développement durable, M. Jazouli a indiqué que le Royaume est convaincu que ces objectifs « contribueront, s’ils sont concrétisés de manière égalitaire, équilibrée et intégrée, à relever ces défis et à générer des changements profonds, à la hauteur de nos attentes ».

« C’est cette conviction qui anime l’action du Maroc dans le domaine de la coopération Sud-Sud », a-t-il insisté, en mettant en relief la place qu’accorde le Royaume à cette coopération en tant que « pilier stratégique de sa politique étrangère » et qu’il a même consacrée dans sa Constitution de 2011 en tant que « constante de sa diplomatie ».

Revenant sur la contribution du Maroc à la coopération Sud-Sud, une initiative ayant pour but de « mettre les pays du Sud sur une trajectoire vertueuse de développement économique et de progrès », le ministre délégué a énuméré les différentes initiatives lancées par le Maroc en Afrique.

Il a cité, à ce titre, la tenue, en 2016, du Sommet Africain de l’Action, en marge de la 22ème Conférence de l’ONU sur le climat (COP22), lequel a été sanctionné par la création des trois Commissions du Bassin du Congo, de la région du Sahel et des Etats insulaires, ainsi que l’Initiative Triple A pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine.

Concernant la question migratoire, M. Jazouli a rappelé que le Maroc abritera l’Observatoire africain des migrations en vue de renforcer la coopération entre les pays du continent pour mieux gérer le phénomène migratoire et pouvoir maximiser ses retombées sur le développement.

De son avis, la coopération Sud-Sud doit cependant être renforcée par la coopération Nord-Sud à travers une coopération triangulaire, mécanisme incontournable au demeurant.

Aussi, a-t-il dit, le Maroc réitère sa disposition à collaborer avec les différentes institutions des Nations Unies et avec toutes les parties prenantes pour la promotion de partenariats et d’initiatives d’envergure afin de renforcer la coopération Sud-Sud ainsi que la coopération triangulaire.

« Nous devons prendre conscience que la réalisation des Objectifs de développement durable exige un engagement concret et de nouvelles formes de réponses solidaires (…) et d’investir massivement et de s’investir totalement pour répondre aux aspirations des populations et aux défis globaux auxquels nous sommes tous confrontés », a-t-il conclu.

La deuxième Conférence de haut niveau de l’ONU sur la coopération Sud-Sud s’est ouverte mercredi dans la capitale argentine, Buenos Aires.

Le Royaume est représenté à cette conférence internationale (20-22 mars) par une importante délégation présidée par M. Jazouli, et comprenant notamment l’Ambassadeur-Directeur général de l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), Mohamed Methqal.

Quelque 1.500 personnes représentant 193 pays membres de l’ONU prennent part à cet événement international, dont des chefs d’État et des ministres des Affaires étrangères, outre le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, ainsi que des représentants d’organisations internationales et régionales.

Cette conférence, la plus importante du genre sur la coopération Sud-Sud, se tient 40 ans après l’adoption du Plan d’action de Buenos Aires, en vertu duquel les pays en développement avaient défini l’approche adoptée en termes de coopération technique, un aspect de la coopération Sud-Sud qui s’appuie sur l’échange d’expériences et le transfert de connaissances afin de veiller à ce que les efforts de développement nationaux soient complétés et que les capacités des États soient renforcées.

La conférence de Buenos Aires sera l’occasion de convenir d’un plan d’action à cet égard et d’activer le consensus obtenu dans le cadre de l’Agenda 2030, de l’Accord de Paris et du Sommet du G20 sur l’alimentation durable, les ressources humaines, les changements technologiques, le changement climatique, l’égalité des sexes et le financement du développement.

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