Brazzaville, 30 JUIN (ACI) – Les acteurs de l’écosystème internet échangent, du 29 au 30 juin à Brazzaville, leurs expériences et compétences dans la gestion du Cgix, une plateforme d’échange du trafic internet national, en vue de son optimisation.
Ces échanges se font au cours de l’atelier de réflexion et de renforcement des capacités, organisé en mode hybride par l’Agence nationale de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce) avec les experts du Burkina-faso et de la République démocratique du Congo (Rdc).
A cette occasion, les participants planchent sur, entre autres, les indices, le trafic du Cgix et les tendances de développement, afin de comprendre les enjeux de ladite plateforme et d’améliorer la qualité des flux internet au Congo.
Ce 30 juin, ils procèdent à l’analyse des textes règlementaires, des statuts, du règlement intérieur et de la charte, avant la désignation, lors de l’Assemblée générale, des membres dirigeants qui vont gérer cette plateforme aux multiples avantages.
Lancé en mai 2013 par l’Arpce, le point d’échange internet (Cgix) est une infrastructure technique qui interconnecte différents fournisseurs d’accès internet, dans le but de fluidifier les échanges sur le trafic Internet, a dit la responsable du point d’échange Internet à cette unique agence nationale, Mme Chancelle Mbara.
«Nous constatons une évolution en termes de quantification du trafic d’Internet, partant des débits jusqu’au volume des données. En 2013, nous avions des débits d’ordre de 6 kilo bit/S. Aujourd’hui, nous avons des débits de 6 méga bit/S en moyenne et le volume des données est passé du méga bit au téra ofset», a-t-il fait savoir.
L’absence d’une stratégie commune et la nécessité de la prise en compte du Cgix dans le processus de prévision des tendances de l’écosystème ont poussé l’Arpce à initier cet atelier. Au terme de ces échanges, elle espère l’amélioration de la gestion technique et globale du Cgix, grâce à l’élaboration d’un plan d’action cohérent, fruit d’une réflexion commune des acteurs du secteur, a souligné Mme Mbara.