AGP Dialogue national : le président Oligui Nguema échange avec les membres du bureau AGP Gabon : Bientôt un recensement des biens de l’Etat AGP Coopération Gabon-France : un forum économique en perspective APS SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Bassirou Diomaye Faye reçu en audience par Macky Sall MAP Afrique du Sud: Zuma exclu des prochaines élections (Commission électorale) MAP La CAF annonce les dates des finales de la Ligue des Champions et de la Coupe de la Confédération MAP Afrique du Sud: 45 morts dans un accident d’autocar au Limpopo APS SENEGAL-ITALIE-TRANSPORTS / ITA Airways va inaugurer en juillet une ligne Rome-Dakar APS SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Bonne amélioration des taux d’accès à l’eau et à l’assainissement (expert) ANP Signature de convention entre le Niger et la Société WAPCO Niger pour un programme de formation de talents à Southwest Petroleum University de Chine

LES ACTEURS IMPLIQUES INVITES A S’APPROPRIER LE COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT


  17 Février      31        Agriculture (4121),

 

Kpalimé, 17 fév. (ATOP) – Le communiqué du ministre de l’Agriculture, de la Production Animale et Halieutique relatif aux incidents enregistrés ces derniers temps entre bouviers et exploitants agricoles a été expliqué, le jeudi 13 février, aux acteurs de Kloto et d’Agou impliqués dans la gestion de la transhumance pour une meilleure appropriation.
Cette rencontre de sensibilisation a été animée par le directeur régional de l’Agriculture, de la Production Animale et Halieutique des Plateaux, Batchassi Agninoufètè et ses collaborateurs.
En effet selon le communiqué, la campagne nationale de transhumance qui marque le début de la saison pastorale, lancée le 31 janvier 2020, est placée sous le signe d’une gestion apaisée à travers la coexistence pacifique entre les différentes communautés comme le stipule le Plan Opérationnel de Gestion de la Transhumance 2020.
D’après le communiqué, il est constaté ces derniers temps, la recrudescence d’incidents et conflits de plus en plus violents entre bouviers et agriculteurs engendrant malheureusement des pertes en vies humaines, fragilisant ainsi les efforts des uns et des autres à asseoir une paix sociale dans les différentes localités du pays.
Ainsi, pour mettre fin à ces incidents, le communiqué informe qu’ « à partir de ce jour, pour tout incident causé par un troupeau de bœufs, le bouvier et le propriétaire du troupeau seront traduits devant les juridictions compétentes pour répondre de leurs actes conformément à l’arrêté interministériel, N°001MAEP/MAEIR/MATDCL/MEF/MCDAT/MSPC, portant organisation du mouvement de la transhumance au Togo ». Le communiqué précise que le troupeau incriminé sera purement et simplement saisi et vendu aux enchères. Il est également demandé d’éviter la provocation des bouviers dans les milieux ruraux, ce qui peut éventuellement entrainer des répliques de leur part. Les bouviers sont aussi conviés à gérer le cheptel de manière à l’empêcher de traverser les champs pour créer des dommages aux producteurs. C’est ainsi que les bouviers et propriétaires doivent prendre toutes les dispositions idoines et diligentes pour gérer leurs cheptels en créant les conditions d’une restriction intégrale de mouvement dans les exploitations agricoles, en suivant strictement les couloirs de transhumance dûment validés par tous.
Il est aussi demandé aux éleveurs de gros bétail de faire identifier, répertorier leurs animaux auprès des services techniques mobilisés à cet effet pour une meilleure gestion et un meilleur suivi de leur traçabilité, selon le communiqué.

Pour régler définitivement les heurts entre éleveurs et producteurs agricoles, les collectivités locales sont invitées à leur tour à identifier des zones à aménager uniquement pour le pâturage suivant la note de service N° 2276/MAPAH du 07 novembre 2019 relatif à l’identification des zones de ranching au Togo adressée aux présidents des comités préfectoraux de transhumance en vue de limiter les affrontements.

Le préfet de Kloto, Assan Koku Bertin, a invité les bouviers et les propriétaires d’animaux à prendre des mesures nécessaires pour respecter scrupuleusement les dispositions gouvernementales. Il a précisé que, quelles que soient les circonstances, les bouviers ont besoin des agriculteurs et vice-versa sur le territoire. « C’est ensemble que tous nous pourrons contribuer au développement du pays », a-t-il estimé.
Le préfet a ajouté qu’il veillera à ce que les dispositions soient respectées pour que les bœufs ne continuent par détruire les cultures des agriculteurs. Il a convié les acteurs impliqués à tout mettre en pratique pour que les relations entre producteurs agricoles et éleveurs soient toujours excellentes afin que la cohésion puisse régner sur le territoire national.

Dans la même catégorie