Atakpamé, 3 fév. (ATOP) – La Commission Nationale de Lutte contre la Prolifération, la Circulation et le Trafic Illicite des Armes Légères et de Petit Calibre (CNLPAL) a sensibilisé, les 28 et 29 janvier à Atakpamé, les élèves, le corps enseignant, le personnel technique et administratif et les associations des parents d’élèves des lycées d’Agbonou et d’Atakpamé sur les dangers liés aux violences armées en milieu scolaire.
Ces rencontres éducatives s’inscrivent dans la campagne nationale de sensibilisation sur la violence armée en milieu scolaire. L’objectif est de cultiver les vertus de la non-violence, de prévenir et de conscientiser la jeunesse scolaire sur les dangers liés aux violences afin de préparer cette dernière à devenir des ambassadeurs de la paix et de développement durable.
Au cours des rencontres où les clubs de paix sont installés dans les établissements, les bénéficiaires de la rencontre ont été édifiés à travers divers modules, notamment l’importance et le cahier de charge des clubs de paix et de sécurité, les méthodes de gestion des conflits et des violences en milieu scolaire, le profil des ambassadeurs de paix. Des thématiques inhérentes aux armes à feu ont été également développées. Les échanges ont porté également sur les dangers liés au non-respect des mesures barrières contre la pandémie de la COVID-19.
Le préfet de l’Ogou, Akakpo Edoh a relevé que la violence est un fléau omniprésent aussi bien au sein des communautés qu’en milieu scolaire car elle « crée l’instabilité politique et le désordre, favorise la misère et la pauvreté des populations ».
Pour le vice-président de la CNLPAL, Bouraïma Inoussa, l’école offre aux enfants la possibilité de se familiariser avec les valeurs de solidarité, de tolérance, de paix, de sécurité et de respect. Cependant, M. Bouraïma a insinué que pour de nombreux apprenants, le milieu scolaire représente un univers très différent où ils peuvent être exposés ou initiés à la violence caractérisée, entre autres, par les bagarres, les injures verbales, les intimidations, les humiliations, les châtiments corporels, d’où le bien-fondé de ces rencontres de sensibilisation.
Peu après l’installation des clubs de paix et de sécurité des deux établissements scolaires, une remise symbolique de dispositifs de lavage des mains et des bavettes a été effectuée afin de permettre aux bénéficiaires d’observer les mesures barrières liées à la pandémie du COVID-19 et de contribuer ainsi à la non propagation de la maladie.
Les clubs de paix entendent initier des rencontres périodiques pour promouvoir certaines vertus comme la paix et la sécurité, la promotion de la culture du dialogue, le respect de l’autorité et des institutions et la familiarisation avec les forces de sécurité et de défense.