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LES ARCHITECTES INVITÉS À ’’ÉVEILLER LES CONSCIENCES’’ SUR LES ATOUTS DES MATÉRIAUX ET SAVOIR-FAIRE LOCAUX


  3 Novembre      19        Non classé (508),

 

Thiès, 3 nov (APS) – Les architectes doivent ’’éveiller les consciences’’ des Sénégalais au sujet des possibilités de construction que leur offrent les matériaux et les savoir-faire locaux, a indiqué

samedi, Malick Guèye, directeur du relais pour le développement urbain participé d’Enda tiers-monde.

‘’Que les architectes jouent leur rôle d’enseignement. Leur mission n’est pas de construire, mais d’éveiller les consciences des Sénégalais, pour leur montrer la voie et aider les autorités’’, a dit

M. Guèye, en marge d’un atelier dédié au suivi des indicateurs locaux des ODD 6 et 11.

Ces ODD sont relatifs, respectivement à l’accès à l’eau, à l’assainissement, à la gestion intégrée des ressources en eau, ainsi qu’aux communautés durables qui construisent les villes du monde.

Il note que toute une anarchie prospère dans le monde de la construction, du fait de l’ignorance. Les gens ne font pas confiance aux matériaux et savoir-faire locaux, pensant qu’ils ne sont pas

durables.

Pourtant divers types d’habitat traditionnel locaux prouvent le contraire. C’est le cas des maisons à étage en terre de Mlomp Kadjinol dans le département d’Oussouye, indique le technicien.

Selon lui, elles montrent qu’on peut construire des maisons à un étage, sans briques ni chaînage dans les angles, et juste avec de la boue. Pourvues d’escaliers, de balustrades et dalles en terre

couvertes de paille, ces constructions génèrent un bioclimat à l’intérieur.

La cheminée de la cuisine est disposée de telle sorte qu’elle débouche sur le grenier, où la fumée protège le riz pendant très longtemps des insectes qui pourraient le détruire.

Les cases à impluvium d’Enampore, sont un autre exemple de maison traditionnelle reliant habitat et environnement. Elles sont dotées d’un système de captage et de stockage des eaux de pluie pour la saison sèche, grâce à un entonnoir, note M. Guèye.

Dans tout le Manhattan aux Etats Unis, les murs sont en terre cuite, sans chaînage, poursuit Malick Guèye, lui-même architecte de formation. ‘’Pourquoi ici, on renchérit ici les constructions en

faisant des choses qu’on ne comprend pas ?’’

L’école d’architecture qui a fermé ses portes, ainsi que les nouveaux instituts répertorient et documentent ces technologies locales, a-t-il relevé. Une bonne partie de ces types d’architecture traditionnelle

sont consignés dans des livres, a ajouté Malick Guèye qui, étudiant, s’était rendu au Burkina pour étudier les architectures gouroumsi, nankana, siwo, Léla, Pougouli, etc.

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