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LES ARMEES DES DEUX PAYS ENTENDENT ETABLIR UN PARTENARIAT SOLIDE DANS LA SOUS-REGION


  1 Février      60        Coopération (1664), Militaire (498),

 

Brazzaville, 1er fev (ACI) – Le général Jean-Pierre Perrin, commandant des éléments français en terre gabonaise, a déclaré récemment à Brazzaville, à l’issue d’un entretien avec le ministre congolais de la défense nationale, M. Charles Richard Mondjo, que le Congo et la France entendent établir un partenariat solide dans le domaine opérationnel dans la sous-région.

«C’est ma première visite à Brazzaville. C’était l’occasion, avec M. le ministre Mondjo, de faire le point sur ce que nous avons déjà fait et sur ce que nous avons envie de faire en 2019. Nous avons essayé d’échanger pour voir quels axes prioritaires nous pourrions mener ensemble, afin d’établir solidement cette coopération entre la France et le Congo, notamment dans le domaine du partenariat opérationnel et de la coopération militaire», a déclaré M. Perrin, indiquant qu’en 2019, les deux pays auront d’abord à poursuivre ce qui a été fait en 2018 et qu’un travail est déjà en cours.

Selon lui, le programme de formation prévu englobe tout le secteur stratégique, allant des opérations spéciales jusqu’aux transmissions, en passant par les techniques particulières du domaine militaire, mais également de soutien. Il s’agit de tout ce qui permet à une armée non seulement de se projeter, mais aussi de durer et d’accomplir ses missions.

Les éléments français basés au Gabon, a-t-il rappelé, sont un dispositif opérationnel de coopération. Leur vocation première  est de mettre à la disposition des partenaires des 11 pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) leur savoir-faire, de manière à améliorer leurs capacités à conduire les opérations en matière de la paix, qu’il s’agisse des missions de l’ONU ou de celles de l’Union africaine (UA).

Les éléments français au Gabon forment à peu près chaque année plusieurs milliers de stagiaires de la sous-région, soit 4500 Gabonais, plus de la moitié des stagiaires pour l’essentiel, le reste étant de la sous-région de la CEEAC.

A ce sujet, l’année dernière, environ 300 stagiaires congolais ont été formés par ce dispositif. Cette année, ils seront formés davantage au Congo ou au Gabon. (ACI)

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